Le Groupe Renault a dévoilé son projet de plan de transformation dont l’objectif consiste à économiser 2 milliards d’euros par an d’ici 2022, ce qui lui coûtera 1,2 milliard en tout. Parmi les mesures d’austérités divulguées, il compte réduire sa capacité de production mondiale, passant de 4 millions de véhicules en 2019 à 3,3 millions d’ici à 2024.
Une optimisation de l’appareil industriel de la firme au losange qui induit la suspension des projets d’augmentation des capacités initialement prévues au sein de plusieurs plateformes mondiales, dont celles de Renault à Tanger et à Casablanca. Faut-il préciser qu’au même titre que le Royaume, la Roumanie fait l’objet de ce redimensionnement industriel. Par ailleurs, l’adaptation des capacités de production du Groupe en Russie, de même que la rationalisation de la fabrication des boîtes de vitesse dans le monde, est à l’étude chez Renault.
Outre la rationalisation des outils industriels, l’amélioration de l’efficacité et la réduction des coûts de l’ingénierie, près de 10 000 postes sont d’ores et déjà sur la sellette dans le monde, dont 4 600 en France. Des ajustements d’effectifs qui devraient s’effectuer sur une période de trois ans sous forme de reconversions, de mobilités internes et de départs volontaires.
Reste toutefois à découvrir la nouvelle stratégie commerciale de Renault dont on devrait en savoir plus avec l’arrivée du nouveau Pdg de Renault Luca de Meo le 1er juillet prochain.