Avec son livre « Vivre à ta lumière », Abdellah Taïa se fraye une place parmi les huit romans retenus pour la 10ᵉ édition du prix de la littérature arabe 2022.
Organisé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA), ce prix de 10 000 € et dont le gagnant sera connu courant novembre, a notamment sélectionné « Un chien de rue bien entraîné » de l’égyptien Muhammad Aladdin. Le Liban y participe avec « Le goût des garçons » de Joy Majdalani, la Tunisie par les trois ouvrages « Bel abîme » de Yamen Manai, « La Voisine du cinquième » de Habib Selmi, et « Par le fil je t’ai cousue » de Fawzia Zouari. Quant à Omar Youssef Souleimane, il représentera la Syrie avec son ouvrage « Une chambre en exil » et Hammour Ziada porte la voix du Soudan avec son ouvrage « Les Noyées du Nil ».
« Vivre à ta lumière », d’Abdellah Taïa est en effet le portrait d’une mère marocaine dans le Maroc des années 1960, en tenaille entre colère, désir de revanche et rêve d’affranchissement.