Hatim Kaghat, DGA de Kia Motors : Je rêve d’une Jaguar Type E des années 60

by La Rédaction

Après un master en marketing et communication obtenu à la Toulouse business school et un MBA de commerce international décroché à l’école des ponts et Chaussées, il entre chez Kia en 2006 en tant que responsable des RP. En 2011, il est à la tête du marketing et de la communication de kia motors maroc. Il est depuis 2014, DGA de Kia Motors Bin Omeir Group, distributeur de la marque coréenne au Maroc.  par  f.M.

Quel est votre premier souvenir avec la voiture ? 

   

Il s’agit d’une voiture classique en tôle à pédales de couleur jaune que j’avais lorsque j’étais tout petit, je devais avoir autour de deux ans. J’en garde un souvenir marquant car, à cette époque, au Maroc, avoir cette voiture à pédales était déjà un privilège.

Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?

La plupart du temps, j’écoute la radio pour être au courant de l’actualité et des débats intéressants toujours en rapport avec l’actualité et le plus souvent, c’est Medi 1 et Luxe Radio. Lorsque je prends la route, j’aime bien mettre de la musique un peu Techno et écouter la variété du moment. Je monte alors le volume du son pour apprécier encore davantage le plaisir de conduire et se donner de l’énergie.

Quelle était la première voiture que vous avez achetée ?

Il s’agissait d’une Fiat Palio à la fin des années 90, la fameuse voiture économique qui donnait, pour un jeune cadre, la possibilité d’acheter une voiture à crédit et c’est ce que j’ai fait.

Quelle est votre voiture de rêve ? 

Il faudrait mettre un S car je ne rêve pas que d’une seule voiture. Je rêve d’une Jaguar Type E des années 60, je rêve d’une Chevrolet Stingray cabrio, je rêve d’une Porsche 911 Carrera RS, d’une BMW Z8 de production assez récente mais qui m’a marqué dans ces 15 dernières années et je rêve aussi d’une Fiat 500, le petit pot de yaourt. Et je rêve encore mais là c’est assez accessible, d’une Mazda Miata, la première version avec l’ancien logo Mazda, celle des années 1989-1990.

Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?

Je trouve que les gens manquent vraiment de courtoisie au Maroc et que, au moment où ils se mettent au volant, ils rentrent dans une logique de vainqueurs/vaincus sur la route et cela me dérange car on ne fait pas une course et il ne s’agit pas de perdre ou de gagner un quelconque combat. Ça génère beaucoup d’énervement et des accidents qui sont dus à ce manque de courtoisie. Au Maroc, il n’y a pas de plaisir à se dire je prends la route et je fais une balade, tranquillement, je respecte les gens autour de moi, je serais ainsi respecté et tout va bien se passer. C’est dommage car dans d’autres pays, c’est cet état d’esprit qui domine. J’ai été marqué par deux pays où l’on conduit assez bien et où les gens les gens sont très courtois, c’est en Angleterre et au Canada.

Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?

Au Maroc, je pense à une route qui m’a beaucoup marqué, c’est celle entre Safi et Essaouira, cette route côtière le long de l’Atlantique. Autre route magnifique d’une distance de 60 km, à faire à bord d’une ancienne, c’est celle entre Agadir et Immouzer. A l’étranger, il existe en Andalousie, une route très sinueuse entre Marbellia et Ronda. Et mon rêve serait de faire la route 66 avec une Chevrolet Corvette Stingray, le bonheur absolu.

Faut-il Ítre passionnÈ pour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ?

C’est la passion qui m’a amené dans ce domaine et ce n’était pas un chemin déterminé à l’avance et cela fait maintenant 20 ans que cela dure. Avoir une culture automobile, essayer de l’entretenir, avoir des débats avec les journalistes qui restent toujours intéressants car ces débats permettent d’agir sur des stratégies de produit, c’est passionnant. Si l’on n’a pas cette passion, on n’aura pas envie de débattre tout le temps d’automobile. Ma passion est quotidienne car à chaque fois que je me retrouve avec des amis ou des collègues du secteur, nous parlons automobile. C’est plus fort que nous.

   

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