Zineb Oukacha, Directrice marketing Hyundai : Si j’avais les moyens, ce serait l’Aston Martin DB11

by La Rédaction

Après ses études à l’ESG Paris, elle débute sa carrière en 1997 chez Auto Nejma en tant que responsable logistique et marketing. En 2005, elle part chez Volvo et occupe pendant deux ans le poste de directeur Logistique et marketing avant d’intégrer CFAO en 2007 comme directeur marketing. Depuis 2009, Zineb Oukacha est directrice commercial et marketing chez Hyundai.   par  f.M.

Quel est votre premier souvenir avec la voiture ? 

   

Il s’agit de la Citroën GS de ma mère. J’étais toujours impressionnée car lorsqu’elle démarrait, il fallait toujours qu’elle monte de devant et de derrière et cela m’amusait.

Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?

Sur des trajets courts, pour aller au bureau et revenir par exemple, je suis plutôt radio et dans ce cas, c’est Radio Mars, Radio Luxe et parfois Atlantique. La première, c’est pour le sport et principalement le foot, Luxe pour ses débats et ses reprises musicales. Pour faire de la route en revanche j’aime écouter la musique populaire marocaine chikhates et surtout la musique arabe à travers la voix inimitable de Oum Kalthoum.

Quelle était la première voiture que vous avez achetée ?

Une Daewoo Lanos car je travaillais à l’époque chez l’importateur. Il s’agissait d’une nouveauté et je la trouvais très jolie avec un bon moteur très punchy. Une voiture rapide et légère dont je garde un bon souvenir.

Quelle est votre voiture de rêve ? 

Si j’avais les moyens, ce serait l’Aston Martin DB11 du dernier Salon de Genève mais également les anciens modèles comme la DB 5 de James Bond dans le film Goldfinger.

Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?

La conduite au Maroc se résume à de l’incivisme, de l’égoïsme, du d’abord à soi et ensuite les autres à quoi il faut ajouter le non-respect du règlement et des règles. A mon sens, pour contrer cet état d’esprit, c’est une question d’éducation civique et de bonne éducation. On réglera alors de nombreux problèmes et, entre autres, cette conduite dangereuse. Quand des chauffeurs routiers n’ont pas conscience qu’ils doivent s’arrêter toutes les deux heures et qu’ils réduisent leur réflexion à « j’ai une tâche à accomplir » sans comprendre qu’ils ont des vies humaines à préserver, cette absence de responsabilité est un manque de civisme et donc du respect de la vie de l’autre.

Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?

J’hésite car d’un côté j’aimerais de belles routes larges pour être en sécurité mais il n’y a, dans ce cas au Maroc, que les autoroutes et elles sont ennuyeuses. De l’autre, j’ai fait les routes de la montagne du Rif qui sont magnifiques tout comme celles après Agadir lorsqu’on descend vers le Sud mais elles sont dangereuses. Dilemme…

Faut-il être passionnépour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ? 

Pour durer dans l’automobile et en faire son métier, oui il faut être passionné car il faut aimer la voiture, le changement, le mouvement, l’innovation, la mécanique : il faut aimer vivre tout cela à la fois. J’aime l’auto en tant que produit car ce secteur bouge tellement que la lassitude n’est pas de mise. L’innovation est permanente, le renouvellement des modèles de plus en plus rapide, il y a une dynamique incroyable dans cette industrie.

 

   

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