La nouvelle BMW Série 7 entend clairement devenir une nouvelle référence dans le segment des limousines de luxe. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir les innombrables prestations de confort et de sécurité qu’elle offre, sans parler de sa technologie embarquée de très haute volée et ses motorisations efficientes, dont une 100% électrique. De quoi faire pâlir la concurrence.
En matière de limousines de luxe, il est avéré que les constructeurs automobiles allemands jouissent à la fois d’une notoriété indiscutable, en plus d’un savoir-faire de très belle facture, tant sur le plan du confort, de la technologie embarquée et de la mécanique. Sans faire ombrage à l’Audi A8 restylée fin 2021 et dont la nouvelle mouture apparaîtra courant 2024, la Mercedes Classe S et son pendant électrique, la Mercedes EQS, ont placé la barre haut dès leur apparition respectivement en 2021 et 2022. Mais c’est sans compter avec BMW qui a lancé en fin d’année dernière sa nouvelle Série 7, la septième du nom, disponible aussi en une version 100% électrique. Là où Mercedes a choisi de scinder claire[1]ment son catalogue entre la Classe S et l’EQS, BMW mise sur un seul et même véhicule avec, ou sans batterie.
Quoi qu’il en soit, la firme à l’hélice entend reprendre clairement le leadership de ce segment des limousines de luxe. Et pour y parvenir, elle a sorti le grand jeu dans moult domaines. C’est d’abord au Maroc, dans le cadre du Festival International du Film de Marrakech en novembre dernier (BMW dans le Royaume via Smeia, l’importateur de la marque, n’étant autre que le transporteur officiel de ce festival), que nous avons découvert la nouvelle BMW Série 7, plus particulièrement dans sa version 100% électrique baptisée i7 xDrive60. Cette dernière délivre 544 chevaux sous le capot grâce à ses deux moteurs électriques, assortis d’une autonomie pouvant aller jusqu’à 625 km selon le constructeur. Faut-il souligner que Smeia qui a fêté récemment ses 25 ans de partenariat avec BMW, commercialise déjà depuis quelques mois la nouvelle Série 7.
Le moins que l’on puisse dire à l’observer, c’est que le nouveau vaisseau amiral de la marque ne passe pas inaperçu. Quid de la filiation esthétique avec le modèle précédent ? Pas grand-chose dans la mesure où le bureau de design actuel a fait le pari d’une silhouette très osée. On ne peut s’empêcher de penser à la fameuse Série 7 crayonnée par Chris Bangle courant 2001, dont le style avait fait couler beaucoup d’encre…pour finalement plaire au fil du temps. Faut-il y voir aussi de la part des designers actuels de la marque un moyen de permettre à la nouvelle Série 7 de tisser sa toile sur des marchés moins conservateurs que l’Europe, au rang desquels le Moyen-Orient et surtout l’Asie ? Le temps et les chiffres nous le diront.
Quoi qu’il en soit, cette limousine se distingue par sa calandre démesurée (dont les doubles naseaux peuvent être éclairés de nuit), en plus de son étonnant regard sur deux niveaux. Comble du luxe, la bande lumineuse supérieure, qui intègre l’éclairage de jour disposé en forme de L, peut être habillée de véritables cristaux (en option) à même de provoquer un joli scintillement sous l’effet des rayons du soleil le jour alors que les feux de croisement et de route sont positionnés plus bas dans le tablier avant. Réussie au demeurant, la partie arrière fait plus dans la sobriété intégrant d’élégants feux à LED minces qui s’étirent jusque dans les flancs de l’engin. À noter, que les poignées sont discrètement intégrées aux portières et que les vitrages sont affleurants à la carrosserie. Pas mal pour l’aérodynamisme. Aussi, l’exclusivité peut être rehaussée parmi les options de personnalisation de la carrosserie, dont une palette de couleurs bi-ton.
Ce sont les proportions de la Série 7 qui étonnent : autrefois disponible en deux empattements (court et long), l’engin ne se décline qu’en une seule et gigantesque version de 5,39 m de long (+13 cm par rapport à l’ancienne carrosserie longue) sur un empattement de 3,22 m (+ 1 cm). La largeur et la hauteur sont en hausse de 5 cm, soit respectivement 1,95 m et 1,53 m. C’est dire l’espace (et le mot est faible) que promet l’habitacle. Et c’est en Afrique du Sud, plus exactement à Cape Town, que nous avons découvert de façon plus approfondie tous les contours de cette nouvelle Série 7. Qui dit limousine de luxe sous-entend une liste d’équipements de confort, de sécurité et de technologie embarquée de très haut niveau, liste avec laquelle nous pourrions consacrer dans ce magazine un dossier tout entier. En glissant les doigts sous l’une des quatre poignées, on peut ouvrir de façon classique les portières.
À moins d’opter pour des portes à ouverture et à fermeture entièrement automatiques. Des boutons à l’intérieur placés sur les contre-portes à l’arrière, et tactiles sur la planche de bord permettent de les ouvrir et de les refermer sans effort et assez rapidement. Le confort d’assise et l’espace pour la tête et les jambes des passagers arrière sont dignes de celles d’un luxueux palace. Ajoutez-y l’option «Executive Lounge» qui offre une position inclinée du siège arrière en plus d’un repose-jambes, le siège avant du passager pouvant, lui, être reculé automatiquement pour plus de confort. Des occupants aux places arrière qui profitent du toit en verre panoramique fixe de série et qui présente une surface transparente, très certainement l’une des plus grandes du segment.
À noter que le toit ouvrant panoramique en verre «Sky Lounge» peut être commandé en option. Par ailleurs, la climatisation automatique à quatre zones est de série et dispose d’un filtre à nanoparticules. En revanche, le chauffage des accoudoirs de la console centrale et des garnitures de porte est en option. Les matériaux et leurs assemblages sont d’excellentes factures avec, en prime, des inserts en métal disséminés un peu partout. Aussi la Série 7 va plus loin en termes de confort. Ainsi dans les panneaux de portes, on recense des unités de commande à écran tactile de 5,5 pouces à partir desquelles on peut gérer une multitude d’éléments de confort, notamment le divertisse[1]ment, l’éclairage, le réglage des sièges, y compris les options de massage, voire les stores des vitres arrière qui peuvent être levés ou baissés automatiquement.
Mais le summum, c’est sans conteste l’écran tactile de cinéma de 31,3 pouces connecté à un système de son surround Bowers & Wilkens à 39 haut-parleurs qui permet aux passagers arrière de visionner des films, d’accéder à YouTube, Netflix, Canal+, d’écouter de la musique, d’obtenir des informations sur le web, de connecter leur PC… tout en étant sur la route. De quoi transformer le compartiment arrière de l’engin en une sorte de home cinéma privé, ou de bureau de travail, le tout en abattant du kilomètre sur l’asphalte dans un confort absolu. Il n’y a pas que les places arrière qui sont à même de choyer les occupants. C’est aussi le cas des places avant, et notamment celle du conducteur. Il va sans dire que la nouvelle Série
7 mise sur la digitalisation, comme en atteste l’affichage «BMW Curved Display». Ce combiné 100 % numérique se compose d’un écran d’information de 12,3 pouces, logé derrière le volant, et d’un écran de contrôle central de 14,9 pouces. Par ailleurs, le volant et le sélecteur de vitesse sur la console centrale ont également été redessinés. Si vous ne trouvez pas un réglage ou un bouton, dites simplement «Hey BMW» et demandez le réglage dont vous avez besoin. En option, les commandes de la console centrale dont la molette de l’iDrive, ainsi que celles du réglage des sièges sur le haut des contre-portes avant, peuvent être constituées de verre taillé comme du cristal. Sans compter que toutes les versions de la Série 7 disposent d’un éclairage d’ambiance inédit qui parcourt le tableau de bord et se prolonge sur les contre-portes. Un bandeau qui emploie la bagatelle de quinze pièces superposées afin de présenter un éclairage à LED personnalisable et dynamique au travers d’un verre reprenant le thème du cristal.
Belle ambiance à bord ! Il va sans dire, que le volet dynamique sur l’asphalte a fait l’objet d’un soin particulier par les ingénieurs de la marque. Les occupants profitent des suspensions pneumatiques livrées de série absorbant toutes les irrégularités de la route. Mieux, des caméras scrutent la route pour préparer l’amortisse[1]ment de la façon la mieux adaptée. Les différents modes de conduite animent le confort routier, le mode «Sport» ajoutant par exemple la possibilité de personnaliser entièrement ses réglages, pour une meilleure réponse de l’accélérateur, de l’action du contrôle de stabilité électronique, voire de la direction et de la suspension.
Sur ce seul mode, le châssis peut donc être affermi et abaissé en permanence, limitant nettement les mouvements de caisse. De quoi s’offrir une conduite parfaitement équilibrée entre confort et sportivité. Par rapport à la génération précédente, la caisse gagne en rigidité, les jantes et les voies s’élargissent, sans parler des 4 roues directrices «Active Drive» fournies de série qui permettent notamment de manœuvrer aisément dans des espaces réduits et de disposer d’un confort de conduite notamment sur des parcours sinueux. Les mises en vitesse et les insertions sur voies rapides s’opèrent avec une célérité déconcertante sur notre 740i d’essai dont la vitesse maximale est limitée à 250 km/h.
Plusieurs déclinaisons de la nouvelle Série 7 composent l’offre disponible chez BMW Maroc au rang desquelles la 735i (286 chevaux), la 740i (381 chevaux), de la 760i xDrive (544 chevaux) et la version électrique i7 xDrive60 (544 chevaux). Comptez 1 205 000 DH TTC pour repartir au volant de la version d’entrée de gamme de la 735i. 1 930 000 DH, c’est ce qu’il vous en coûtera pour repartir au volant de l’impressionnante version 100% électrique de la BMW Série 7.