Consécutivement à la forte polémique récemment suscitée par une prétendue interdiction du port de la djellaba au lycée français Descartes à Rabat, la proviseure de l’école est sortie de son silence.
Elle ne nie pas les faits, mais précise toutefois que la décision a été prise à l’entrée de l’établissement par le personnel encadrant sans l’approbation de la direction. « J’ai pris connaissance, il y a quinze jours, du cas d’une jeune fille refusée à l’entrée de l’établissement parce qu’elle portait une belle jelleba, et je suis allée la chercher moi-même sur le parvis pour lui faire intégrer ses cours tout en rappelant à l’ordre le personnel qui ne l’avait pas acceptée », explique-t-elle.
Quant aux codes vestimentaires, le règlement intérieur « ne parle pas du tout de djellaba », mais de « tenue correcte », insiste la proviseure.