Après la pandémie de Covid-19, les villes mondiales ont connu un rétablissement notable, avec un focus particulier sur les conditions de vie. L’édition 2023 de l’indice de qualité de vie de «The Economist Intelligence Unit», basé sur la stabilité, les soins de santé, la culture, l’éducation et l’infrastructure, a tout particulièrement mis en lumière les villes d’Asie-Pacifique. Dans le top 10, dominé par des villes de petite à moyenne taille et situées dans des nations prospères, le trio de tête est constitué de Vienne en Autriche en tête pour la quatrième fois en cinq ans, Copenhague au Danemark et Zurich en Suisse. Cependant, des villes majeures comme Londres et New York ont glissé dans le classement, tandis que des améliorations notables ont été observées dans l’éducation et les soins de santé dans d’autres régions du monde.
Les dernières positions de ce classement sont principalement occupées par des villes d’Afrique et d’Asie, souvent touchées par des conflits armés. Par exemple, Kiev en Ukraine se situe à la 165ème place. Depuis 2015, Damas, la capitale syrienne, conserve le triste titre de ville où la qualité de vie est la plus faible, juste derrière Tripoli en Libye et Alger en Algérie.
Le classement ne compte par ailleurs qu’une seule ville marocaine, Casablanca, malheureusement positionnée dans la partie inférieure du tableau.
