Le concept de « niksen » est une approche néerlandaise qui souligne l’importance de ne rien faire du tout, en réponse à la culture mondiale de surmenage et de burnout. Popularisé au cours des cinq dernières années, le niksen est devenu un phénomène, attirant l’attention pour son potentiel à offrir une pause nécessaire dans nos vies hyperactives. L’idée est simple : permettre à soi-même de se détendre complètement, sans but, ni objectif, dans le but de se ressourcer et de réduire le stress.
Olga Mecking, auteure de « Niksen : l’art néerlandais de ne rien faire », est à l’avant-garde de ce mouvement, ayant écrit un ouvrage qui explore en profondeur cette pratique. Selon Mecking, le niksen n’est pas simplement une paresse ou un temps mort, mais une action consciente de s’accorder une pause, permettant ainsi une meilleure gestion du stress et une augmentation de la productivité à long terme. Cette approche contraste fortement avec les normes sociétales qui valorisent la constante productivité et l’activité.
Néanmoins, adopter le niksen dans un monde qui glorifie l’occupation peut s’avérer délicat. La pratique demande un réel effort pour surmonter le sentiment de culpabilité associé à « ne rien faire » et pour s’engager pleinement dans cette non-action. La culture néerlandaise, avec son approche plus détendue de la vie et du travail, fournit un contexte propice à l’intégration du niksen, mais l’appliquer dans d’autres contextes culturels demande une réévaluation de nos valeurs et de nos priorités personnelles.
En conclusion, le niksen offre une réponse intrigante à la culture globale du burnout, proposant un mode de vie qui embrasse le repos et la détente comme éléments essentiels du bien-être. Alors que le monde continue d’évoluer à un rythme effréné, l’intégration de moments de niksen pourrait donc être la clé pour maintenir notre santé mentale et notre productivité à long terme.