Dans une annonce faite le 29 janvier 2024, Elon Musk a partagé une nouvelle révolutionnaire pour Neuralink, la start-up qu’il a cofondée. Ils ont réussi à poser leur premier implant cérébral sur un patient humain. Cette étape marque un moment significatif dans l’évolution de l’interface cerveau-machine.
L’implant, de la taille d’une pièce de monnaie, a démontré sa capacité à enregistrer des activités neuronales prometteuses, un pas en avant dans l’interaction entre l’homme et la machine. Avant cette réussite sur un patient humain, Neuralink avait testé cet implant sur un macaque, lui permettant de jouer au jeu « Pong » sans l’aide de commandes physiques.
Cette avancée de Neuralink s’inscrit dans un contexte plus large de recherches et de développements dans le domaine des interfaces cerveau-machine. D’autres sociétés et instituts, tels que Onward aux Pays-Bas et l’institut Clinatec en France, ont également réalisé des percées importantes. Ces travaux antérieurs comprennent des implants pour améliorer la mobilité des patients tétraplégiques et le contrôle d’exosquelettes.
Au-delà des applications médicales, Neuralink vise à étendre les capacités humaines, comme restaurer la vue pour les aveugles et traiter des troubles psychiatriques. Elon Musk envisage également d’utiliser cette technologie pour améliorer l’interaction humaine avec les ordinateurs et répondre aux défis posés par l’intelligence artificielle.
Cet ambitieux projet, bien que porteur d’espoir, suscite également des questions éthiques et des défis pratiques majeurs, notamment en matière de sécurité, de confidentialité des données et de consentement éclairé des patients.