Expédition : l’aventurière Alice Morrison clôture son périple à travers le Royaume

by David Jérémie

C’est fait ! L’aventurière écossaise et présentatrice de télévision, Alice Morrison a clôturé récemment et avec succès à Ouarzazate le troisième volet de son long périple de plusieurs milliers de kilomètres à travers le Maroc qui a duré plusieurs mois.

La dernière expédition de l’aventurière, sa troisième au Maroc, a commencé en août dernier. Un voyage d’exploration de plus de deux mois qui a commencé à Nador et qui s’est achevé à Ouarzazate, soit une marche à pied et à dos de chameau de 1 400 km.

Dans le détail, l’équipe d’expédition de l’aventurière se composait de trois guides locaux, Brahim Ahalfi, Addi Bin Youssef et Ali Ahalfi. Ils disposaient de six chameaux. «J’ai baptisé cette expédition : La quête des dinosaures», a déclaré Alice Morisson en mémoire du moment fort de ce voyage de grandes découvertes. «C’était incroyablement excitant quand nous avons trouvé des empreintes de dinosaures dans une zone près du massif M’Goun. C’était très gratifiant après neuf semaines de recherches», raconte-t-elle.

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Ils ont utilisé du matériel d’escalade pour atteindre la zone et mesurer une série d’empreintes de pas. Ils ont pu confirmer que les empreintes de pas appartiennent aux Sauropodes, une espèce de dinosaure qui existait, il y a de cela plus de 66 millions d’années. «Ce fut une expérience extraordinaire, parfois difficile avec des problèmes logistiques et de santé, mais ce fut une aventure fascinante et palpitante», a déclaré l’aventurière au terme de sa trilogie au Maroc.

   



Les précédentes expéditions d’Alice Morrison, surnommée la «Indiana Jones des filles», au Maroc l’ont emmenée sur les traces du fleuve Draa et le désert du Sahara. Au terme de sa première expédition, l’aventurière est devenue la première femme à parcourir intégralement le cours du fleuve Draa.

Au total, Alice a parcouru environ 4 000 kilomètres à travers le Royaume et documenté l’intégralité de son voyage sur son blog. Alors que la découverte de traces de dinosaures était un point culminant de l’expédition d’Alice, l’aventurière a également tenu à documenter l’impact socio-économique de la pandémie Covid-19, notamment auprès des communautés rurales des zones éloignées et enclavées.

«J’ai été témoin de la façon dont même les tribus nomades les plus reculées ont été touchées. Au cours des 1 400 kilomètres de marche, chaque communauté que nous avons rencontrée nous a dit qu’elle n’avait eu aucun cas d’infection, mais que les effets économiques ont été dévastateurs», raconte-t-elle.

Avec la capacité de parler l’arabe et l’Amazigh, Alice a eu également l’occasion de découvrir la vie des femmes dans les communautés rurales parcourues et de recueillir leurs histoires et témoignages.

«Le Maroc connait actuellement une période de grands changements avec la généralisation de l’éducation et de l’enseignement. En une seule génération, le taux d’alphabétisation des filles a considérablement augmenté, ce qui démontre souvent qu’elles aspirent à un avenir meilleur et différent de celui de leurs mères», explique l’aventurière, se déclarant extrêmement ravie de son voyage au Maroc et profondément touchée par la gentillesse et l’accueil généreux des populations.

Au terme de ce voyage, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a fait le déplacement à Ouarzazate pour saluer la jeune aventurière et son équipe. «Je suis impressionné par les performances d’Alice et de sa passion pour le Maroc. Par ce voyage, et malgré les temps difficiles en raison de la pandémie, l’aventurière partage avec le monde sa passion du Royaume et fait découvrir à une grande échelle ses inestimables richesses culturelles et naturelles», a-t-il dit dans une déclaration à la presse.

Avec MAP

   

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