Khadija Lamrani, perd la garde de ses enfants suite à son remariage. Victime de l’application des articles du nouveau code de la Famille de 2004, cette jeune avocate casablancaise milite pour une révision des textes de loi et crée l’association W-lady. « Je milite en tant que citoyenne avant d’être avocate. Les victimes sont en premier lieu les enfants de couples divorcés. Or, ces textes de loi sont en contradiction avec les valeurs démocratiques d’égalité hommes-femmes, garanties par la nouvelle constitution de 2011 » déclare Khadija Lamrani dans son intervention au Symposium qui a eu lieu le 20 septembre au Sofitel Casablanca. 300 personnes se sont réunies autour de la cause de l’association W-Lady pour que tout enfant bénéficie de la présence alternée et égalitaire. « C’est une grande réussite ce symposium, soutenu par l’ordre des avocats de Casablanca. Plusieurs acteurs de la vie associative, plusieurs responsables représentants les institutions concernées étaient présents. Pour moi c’est un symposium Africain. C’est la cause de toutes les femmes et de tous les hommes. D’ailleurs les adhérents à l’association sont de toutes les franges sociales et plusieurs hommes soutiennent notre cause ».