Plus de 40 ans dans le design automobile ! C’est en 1976, que Patrick le Quément entame son parcours de designer automobile. Allant de Ford à Renault, passant par Volkswagen, l’industrie automobile lui doit les courbes de nombreux modèles phares de ces dernières décennies. Passionné d’automobiles, il bascule vers le design naval après avoir quitté Renault. Guidé par son désir de transmettre son savoir et son expérience, il cofonde avec Maurille Larivière, Professeur de Grandes Ecoles Paris Tech, Polytechnique, Mines et Ponts et, Marc Van Peteghem, architecte naval et co-fondateur de VPLP Yachts Design, « The Sustainable Design School, » une école supérieure internationale de design et de l’innovation au service de l’homme, basée
à Nice. Par Ghizlane Tazi
Le livre « 40 ans de design sur les pas de Patrick le Quément » retrace votre parcours de designer automobile. Sur ces 40 ans, quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Il y en a eu un bon nombre, je me rappelle de ma première création quand j’ai commencé dans l’industrie automobile, ce fut une roue pour le très joli coupé SIMCA 1200S de Bertone. A l’époque on commençait dans le métier de designer automobile, en tant que jeune débutant corvéable à merci, par de petites tâches pour éventuellement progresser vers de plus grandes responsabilités mais, c’est chez Ford que j’ai dessiné ma première voiture, la Taunus/Cortina de 1976, qui fut un modèle à grande diffusion, prisée en Angleterre par les voyageurs de commerce.
Plus tard, alors que je venais d’être promu jeune Designer Executive, j’eus la chance d’aller présenter aux Etats-Unis un de mes projets, la Corcel II, à Henry Ford et Lacocca ce qui restera une expérience inoubliable. Toujours chez Ford, ce fut aussi un grand moment de présenter mon tout premier projet d’un camion, le Ford Cargo qui fut approuvé par Bob Lutz, une légende de l’industrie automobile, qui devint par la suite le numéro 2 de la General Motors le même qui, 40 ans plus tard, me remit le prix américain, EyesOnDesign pour l’ensemble de ma carrière. C’est toujours avec Bob Lutz que nous avons fait approuver à Henry Ford II la Ford Sierra qui fut un modèle qui fit grand bruit à l’époque, révolutionnaire par ses formes aérodynamiques à une époque où le style dominant était un mélange de lignes tendues et de formes plutôt plates… Henry Ford n’aimait pas du tout le design de la Sierra mais il l’approuva néanmoins et, ce fut un grand succès.
Et puis Renault bien sûr, la chance d’avoir travaillé pour 3 grands Présidents, Raymond Lévy qui me fit confiance sur la Twingo. Louis Schweitzer qui me demanda de reprendre la Direction de la Qualité, car il était persuadé que cela permettait au patron du Design d’accéder au comité de direction de l’entreprise, le CDR, répondant ainsi directement au président de l’entreprise, une première pour un designer dans le monde automobile. Enfin Carlos Ghosn, avec lequel j’eus moins de complicité, mais qui m’a soutenu dans ma démarche de repenser totalement le processus du développement traditionnel et de le faire basculer vers le numérique. Ceci s’est traduit par 3 résultats spectaculaires :
1. Triplement du nombre de projets réalisés avec la même équipe.
2. Raccourcissement de la durée de développement de 8 semaines.
3. Réduction du coût du développement design de 51%.
Mon meilleur souvenir restera celui où quand, avec mon équipe, nous sommes partis de 126 personnes en 1988 pour atteindre 473 en 2009 composée de 28 nationalités différentes, et nous avons été identifiés lors d’une enquête réalisée en 2000 comme étant le centre de Design dont le plus grand nombre de jeunes designers souhaitaient travailler.
Parlez-nous de votre métier. Votre choix de carrière était-ce un choix de cœur ou un choix de raison?
J’ai choisi ce métier par passion, le coup de foudre est passé lors d’un voyage d’affaire de mon père à Monaco en 1954 où j’ai découvert ma première Ferrari, une Europa associée à ce nom mystérieux Pininfarina. C’est là où j’ai découvert qu’il existait des gens qui dessinaient les voitures, qui ne faisaient que ça, justement c’était déjà mon problème, en tous les cas, c’est ce que mes enseignants me disaient…
Après la mort de mon père dans un accident automobile, alors que je n’avais que 11 ans, ma mère m’a envoyé poursuivre mes études en Grande Bretagne et j’ai continué à avoir des problèmes avec l’ensemble du corps enseignant qui me reprochait de remplir mes cahiers de classe de dessins d’automobiles, d’avions, de locomotives et de bateaux… Puis je décidai de faire des études de design dans une école de design réputée, dirigée par Naum Slutsky, un ancien du Bauhaus qui fut l’école de création la plus importante du XXème siècle. C’est au Birmingham Institute of Art and design que j’ai appris toute la discipline d’un design rigoureux, fonctionnaliste, qui était à l’extrême opposé d’une démarche stylistique, préférant la notion de la forme, suivant la fonction plutôt que la forme suivant l’émotion. Néanmoins, dès ma sortie de cet enseignement solide, j’ai rapidement replongé dans mes premiers amours, et j’ai accepté la première occasion qui me fut offerte de rentrer dans le bureau de style d’un constructeur automobile. Je ne suis pas resté longtemps chez SIMCA et rapidement j’ai intégré Ford où j’ai gravi les échelons dans ces 17 ans passés en Angleterre, en Allemagne et aux Etats Unis, mais aussi en faisant quelques projets au Brésil, en Australie et au Japon. J’ai tout appris au Design de Ford, aussi bien dans mon métier qu’aux contacts de designers Américains, maîtres dans tous les domaines du dessin et de l’illustration en général, des gouaches, de l’aérographe mais aussi dans la réalisation de maquettes en argile. Ah le bonheur de vraiment maîtriser un volume, de savoir ce qu’il faut faire pour équilibrer une masse, pour créer une forme harmonieuse ou bien inventer le juste déséquilibre qui donne à une maquette un élan, une impression de mouvement, même à l’arrêt. J’ai aussi eu la chance de travailler pour un grand du design, Uwe Bahnsen, qui me proposa de poursuivre mes études en faisant dès ma deuxième année un « Masters of Business Administration,» je fus le seul designer à bénéficier de cette générosité qui par la suite me permit de gravir les échelons du management assez rapidement et, d’avoir du répondant face aux hommes en gris de la finance. Plus tard je fus envoyé aux Etats-Unis en préparation à succéder à mon mentor Uwe Bahnsen, mais finalement j’ai quitté l’entreprise pour rejoindre Volkswagen-Audi, mais ça c’est une autre histoire.
Alors oui, mon choix fut en effet un choix de cœur mais aussi de convictions, car j’ai très tôt pris à cœur le positionnement du Département Design au sein des entreprises dans lesquelles j’ai travaillé, que ce soit chez Ford mais aussi chez Volkswagen-Audi ou plus tard Renault. J’ai toujours cru que le rôle des designers n’était pas d’être les « crayonneurs » du Marketing et, si en un premier temps j’ai milité pour l’émancipation des designers, pour faire reconnaitre que nous avions des réflexions structurées, au moment où j’aurais dû savourer la victoire quand j’ai été nommé Senior Vice President du Design, rattaché directement au Président de Renault, c’est là où j’ai engagé un autre combat, celui de la promotion d’une démarche pluridisciplinaire.
J’ai été très tôt impressionné par cette phrase d’Enzo Ferrari «L’équipe a remplacé le génie solitaire», et mes dernières années passées chez Renault ainsi que les années suivantes où j’ai officié en tant que conseiller en innovation pour plusieurs entreprises, en stratégie design voire dans l’enseignement, je me suis battu pour enrichir la démarche créative en promouvant le culte de l’équipe pluri-disciplinaire, multi-culturelle, composée d’hommes et de femmes d’âge différent, une équipe dirigée par une personne ouverte, à l’écoute, curieuse, et non pas ce que l’on dit des anciens d’une grande école d’élites bien connue: « Il sait tout et rien d’autre! »Réunion avec Steve Jobs à propos de la créativité en 2003.
De Ford à Renault, en passant par Volkswagen. Quelles particularités se déclinent chez ces constructeurs?
J’ai eu beaucoup de chance de démarrer ma carrière chez Ford car, à l’époque les constructeurs américains étaient largement en avance sur toutes les techniques mises à la disposition des designers automobiles, que ce soient les matériaux et techniques liés à l’illustration.
Les Italiens faisaient des merveilles grâce à leurs «trésors vivants,» leurs carrossiers, capables de façonner sur un établi une aile en aluminium d’une forme sublime, mais ils utilisaient des matériaux d’un autre âge pour réaliser leur maquettes, en bois, en plâtre alors que les Américains utilisaient depuis les années 30, grâce à un certain Harley Earl le tout premier dirigeant du département Art & Color de la GM, une terre glaise aux propriétés remarquables pour la sculpture, appelée « automotive clay ». Chez Ford, plus particulièrement en Allemagne, nous étions avec Opel les deux constructeurs disposant de centres de design au meilleur niveau, comparables à ceux de Detroit.
Pour ce qui était de ces trois constructeurs, Ford était le plus orienté vers des voitures moyennes, avec beaucoup de style, assez conventionnelles jusqu’à ce que sous l’impulsion des designers nous nous sommes orientés vers des voitures plutôt avant-gardistes tout en restant assez classiques d’un point de vue mécanique.
Volkswagen et Audi ont beaucoup été marqués par le Dr Piëch son dirigeant pendant de nombreuses années, qui fut un ingénieur remarquable et dont le style de management était extraordinairement autoritaire, les ingénieurs redoutaient ses visites. Il faut néanmoins constater combien les marques du groupe ont progressé dans leur recherche de l’excellence mécanique, et la qualité de réalisation.
Quant à Renault, c’est une entreprise que j’ai toujours admirée pour l’intelligence de ses produits. Toujours en avance sur les mouvements de la société, toujours en avance sur les idées, le premier constructeur à introduire un hayon sur sa 4L en 1961, un intérieur parfaitement modulable avec la R16, la R5 première voiture à proposer des boucliers protecteurs en plastique en 1972 (la deuxième fut Mercedes avec sa classe S en 1984 puis il y eut l’Espace, Twingo, Kangoo, Scénic, l’Avantime et le Spider…
la gamme Scénic qui lance la mode des monospaces compacts. Dans quelles circonstances sont nées vos créations? Quels sont les éléments déclencheurs des nouvelles idées?
J’ai toujours été fasciné par la quête de nouveaux concepts plutôt que de refaçonner la même chose différemment. En effet, une démarche où l’on garde les mêmes ingrédients en changeant quelque peu le dosage m’a toujours ennuyé. J’avais défini notre démarche chez Renault Design par la phrase suivante : «Un concept fort chaque fois que la chose est possible, un style fort dans tous les cas de figure» et c’est ce que nous avons fait le plus souvent même si nous avons aussi commis des erreurs! D’ailleurs Stephen Bayley Terence Conran dans leur très beau livre «L’Intelligence Révélée» ont écrit à mon sujet : « Patrick le Quément, responsable du design Renault, est le designer le plus imaginatif de l’industrie automobile de la fin du XX siècle et du début du XXIème. Alors que d’autres se contentent de dessiner de nouvelles formes, lui envisage des types de voitures entièrement nouveaux. »
L’imagination se nourrit de curiosités, pour créer des produits imaginatifs, il faut d’abord créer un environnement qui soit propice à l’éclosion de nouvelles idées, de la même façon que ce n’est pas en tirant sur les fleurs qu’on les fait pousser, ce n’est pas en bridant les équipes que l’on va encourager de nouvelles idées. Au contraire, il faut mettre en place un environnement où la prise de risque est attendue, où le droit à l’erreur est une réalité et où l’on encourage le travail en équipe, car c’est là où ça se passe… à un moment donné une idée émerge suite à une remarque de quelqu’un d’autre qui lui-même n’avait pas compris le cadre du projet… et puis il faut aussi parfois désobéir pour porter une idée, une bonne idée est souvent une désobéissance réussie.
Quel regard portez-vous sur l’évolution du design automobile?
Dans l’histoire de l’automobile il y a eu des moments fastes et des moments relativement pauvres, nous sommes aujourd’hui dans une période de transition, il n’y a pas beaucoup de grandes nouveautés, une tendance à regarder dans le rétroviseur mais aussi dans celui de gauche et de droite pour voir ce que font les concurrents, et ainsi il n’y a pas vraiment de grandes nouveautés, mais cela peut changer d’un seul coup.
Après le design automobile, vous vous êtes consacré au design naval. Comment s’est fait ce choix? Donner vie à des bateaux vous a-t-il procuré une sensation nouvelle?
Je suis passé du design automobile au design naval par chance, contacté par Xavier Desmarest, co-fondateur de Grand large Yachting, un petit groupe qui réunit désormais 4 fabricants de construction navale: Allures, Outremer, Garcia et Alu Marine, l’objet de ce contact étant de me solliciter pour les aider à mettre en place une démarche qualité perçue pour améliorer l’attractivité de leurs produits, ce que j’ai fait et ce fut de mettre le pied à l’étrier d’une bien belle aventure.
En effet, Xavier m’a demandé de rejoindre une équipe en cours de montage pour dessiner le bateau amiral de la marque Outremer, fabricant de voiliers, des catamarans hauturiers dotés de grandes performances. Le cabinet d’architectes du projet était VPLP, un des plus célèbres au monde dans le domaine du nautisme. VPLP est renommé plus particulièrement pour ses bateaux de courses qui ont gagné toutes les plus grandes courses mondiales. Je les connaissais un peu car Renault Design avait déjà travaillé avec VPLP sur le ConceptCat qui avait été présenté au Salon Nautique de Paris en 2000. Il me fut proposé de traiter le design extérieur du bateau en étroite liaison avec VPLP et Franck Darnet responsable du design intérieur.
L’Outremer 5X fut fort bien reçu par la presse puisqu’il fut couronné du titre de Bateau Européen de l’Année 2013, et Multicoque de l’année 2014 aux Etats Unis. Puis vint un autre type de bateau, cette fois-ci un trawler, le Garcia GT54, qui lui aussi remporta le titre prestigieux de Motor Yacht Européen de l’année 2013… A partir de là, je n’ai plus cessé de dessiner des catamarans, à travers une association très étroite avec Marc Van Peteghem qui dirige VPLP et qui a la responsabilité de concevoir toute la gamme de la marque Lagoon, le plus grand constructeur mondial de bateaux à voiles. J’ai aussi toujours avec VPLP, dessiné beaucoup de différents projets, de grands yachts monocoques, catamarans et trimarans, une trentaine de projets en tout.
Passer au design naval a été pour moi une expérience de remise en cause car, tout d’un coup, je n’étais plus un expert mais un novice et, c’est ça qui m’a donné un nouvel l’élan, une envie de poursuivre ma carrière de designer afin d’être de nouveau dans un mode apprentissage mais aussi de pouvoir transmettre car, tout ce que j’avais appris en tant que designer auto s’est avéré être précieux dans le design naval. La quête permanente de belles proportions, la maitrise des volumes, la qualité des lignes, le souci du détail sans oublier la facilité de fabrication et enfin, ce qui vient en premier lieu: enchanter le client par des produits bien conçus, intelligents pour pousser à la remarque : « Ils ont même pensé à ça! », des produits qui vous parlent émotionnellement.
Comme le disait si bien Walter Gropius, un des grands designer/architectes du XXème siècle et fondateur du Bauhaus : « La mission du designer est d’insuffler une âme aux produits nés morts de la machine ».
Vous avez lancé une nou-velle école dans le Sud de la France. Parlez-nous de votre désir de transmettre votre savoir ?
Transmettre mon savoir certes, mais surtout avec mes amis co-fondateurs Maurille Larivière qui dirige l’école, lui-même designer et ancien fondateur de Strate Collège mais aussi Professeur de Grandes Ecoles Paris Tech, Polytechnique, Mines et Ponts et, Marc Van Peteghem, architecte naval et co-fondateur de VPLP Yachts Design, partager les valeurs qui nous animent.
Une conviction forte et commune a guidé nos travaux pour la fondation de « The Sustainable Design School, » une école supérieure internationale de design et de l’innovation au service de l’homme, basée à Nice dans l’EcoVallée en 2012. Nous sommes convaincus que les mutations profondes du monde nécessitent une approche radicalement différente de l’innovation et que le design, en tant que façon de penser, est l’un des acteurs d’une nouvelle innovation durable pour tous.
Nous avons choisi de nous entourer de professionnels en activité pour notre équipe éducative et ils ne sont pas moins de 34 enseignants qui dispensent leurs savoirs aux étudiants. Issue d’horizons aussi divers que le design industriel, l’ingénierie, l’architecture, l’éco-innovation, le design des connaissances, le design thinking, le jugaad (frugale innovation) ou l’upcycling, l’équipe dispense des savoirs transversaux, capables de donner aux étudiants une vision à 360°, pilier du Design en innovation durable, où se mêlent les concepts de cradle-to-cradle (cycle de vie de l’objet) ou les impacts environnementaux, tout autant que la fonctionnalité et l’esthétique de l’objet.
Pour mieux répondre à la complexité des problématiques actuelles du monde, la pédagogie de The Sustainable Design School (SDS) est transversale, internationale et pluridisciplinaire. Elle est pratiquée sur des projets concrets soumis par des entreprises qui partagent nos valeurs. Ainsi nous avons travaillé entre autres avec Hermès, Toyota, Suez Environnement, Renault, Amadeus, Air Liquide, Visteon, Schneider Electric et BMW.
Fait rare en France pour notre école d’innovation durable qui utilise les méthodes du Design, elle est devenue en 2015, membre de l’Université Côtes d’Azur (UCA), ce qui permet aujourd’hui à ses élèves d’accéder à la recherche et au Doctorat, ou d’obtenir un double diplôme. The SDS est par ailleurs membre du plus grand réseau mondial d’écoles et universités de design, Cumulus Association (plus de 220 écoles dans 48 pays). Ses dirigeants entretiennent des relations étroites avec un réseau international d’écoles de Design sur les cinq continents. Ces liens privilégiés permettent de mettre en place chaque année des échanges réciproques d’étudiants et d’enseignants de ces différentes écoles internationales.
Nous offrons un cursus transversal aux multiples entrées pluridisciplinaires, Post bac, Manaa, Bac +2 +3 +4 +5, ou formations pro, il existe de nombreuses possibilités pour intégrer The SDS, grâce à un processus d’intégration basé sur l’échange, la motivation, et les capacités des élèves. A la clef, un diplôme de Designer en innovation Durable! De nombreuses universités, telles que Harvard proposent des modules de Design Durable, mais aucune n’est entièrement dédiée à ces formations, qui agglomèrent Design Durable, sciences sociales, éco-conception, outils numériques, projets d’innovation ou stratégie de croissance verte.
Quoique nous faisons partie de l’Université de Côte d’Azur nous restons une école privée, aussi notre école est payante à la hauteur de 7 900€ pour la première année et de la 2ème à la 5ème année 10 600€.
Je termine avec cette phrase prononcée par Margaret Mead, l’anthropologue Américaine, car elle résume bien notre ambition et celles de nos élèves : «Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui s’est passé».