New-York, Paris, Rome, Madrid… des lieux de vie, et de rassemblement festif, sont désormais réduit au silence compte tenu de la pandémie du Covid-19 qui frappe la planète. Immortalisé par une série de photographies dévoilées par le New York Times, ces lieux de vie dans le contexte actuel sont d’une esthétique de toute beauté.
C’est un événement qui a fait date dans le courant des années 50. En effet, le Musée d’art moderne de New York avait organisé une célèbre exposition de photos intitulées : «La famille de l’homme». Des clichés qui mettaient en lumière, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’être humain dans toute sa splendeur, libre de circuler et heureux de retrouver l’espace urbain et ses semblables dont il en avait été privés durant toutes ces années.
Et ne voilà-t-il pas qu’en 2020, la situation est toute autre. L’espace urbain qui grouillait de monde, il y a de cela quelques semaines, a fait place à un vide sidéral, comme en témoigne ces rues désertiques et ces espaces publics vides de monde à l’échelon mondial. L’heure est au confinement, au retranchement dans son foyer, car comme aiment à le souligner de nombreux dirigeants politiques, nous sommes en tant de guerre.
Pas cette guerre où tonnent les canons et les bombes et où les balles des mitraillettes qui sifflent aux oreilles font loi. Une guerre plus insidieuse dont l’ennemi, pourtant invisible, avance à grandes enjambées et rafle quotidiennement d’innocentes victimes. Cet ennemi a pour nom de code Covid-19, Coronavirus pour les intimes.
En attendant que cette épidémie galopante puisse être vaincue, nous proposons de découvrir quelques instantanées photos qui attestent avec effroi de la gravité de la situation. Une épidémie mondiale qui a fait de la rareté la condition nécessaire à la survie de l’humanité.
Le Times a récemment envoyé des dizaines de photographes immortaliser les places publiques les plus célèbres, autrefois animées, les plages, les champs de foire, les restaurants, les cinémas…
Leur vide actuel, une nécessité de santé publique, nous rappelle cependant que la beauté nécessite aussi une interaction humaine.