Et, après avoir réalisé tous les rêves de conquêtes et d’aventures, il employa toutes ses forces et la puissance financière acquise à atteindre le plus fou, le plus illusoire, le plus utopique des projets, conquérir l’espace. Avec les premiers vols suborbitaux commerciaux de Virgin Galactic annoncés pour avant la fin de cette année c’est désormais chose pratiquement faite pour Richard Branson. C’est que le Sir anobli en 1999 par la Reine Elisabeth est un coutumier du fait. Lui qui, d’un magazine d’étudiant édité dans sa chambre de bonne à Londres au tendre âge de 16 ans, créa un empire de la distribution, Virgin Megastore, avant de tout revendre durant les années 1990 pour financer une expansion tout azimut dans le transport aérien, ferroviaire, la téléphonie ainsi qu’une centaine d’entreprises qui aujourd’hui forment la flottille de la multinationale. Finalement, c’est son ami et père du mouvement contre-culturel anglais des années 1970, Malcom Mc Laren, qui aura le mieux défini la méthode Branson et levé un coin du mystère qui explique le succès du milliardaire britannique : « Cash comes from chaos ». En clair, c’est du chaos que se créent les affaires les plus juteuses. Comme c’est de la marge que nait la tendance, ce sont aussi les plus folles des idées qui font les meilleurs business de demain. Preuve en est, à 56 ans, Branson pèse 2 milliards d’euros et figure au 9e rang des fortunes de Grande Bretagne. En une génération, il a créé Virgin, un groupe riche de 100 filiales réparties dans 23 pays et dont les activités disparates n’ont qu’un point commun, être à la mode et génératrices de plaisir. Et c’est dans son hôtel refuge, la somptueuse Kasbah Tamadot, dans la région de Marrakech, que nous avons rencontré le magnat britannique pour nous parler de son parcours, de sa passion pour le Maroc ainsi que du très prochain vol subsonique de Virgin Galactic dans lequel il appareillera lui et ses deux fils.
Votre mère a écrit de vous dans ses mémoires que vous étiez un enfant hyperactif parfois difficile à contenir. Elle vous a fait descendre un jour de la voiture à l’âge de cinq ans et vous a dit de marcher jusqu’à la maison parce que vous étiez trop turbulent. Est-ce que c’est ce type d’éducation qui a forgé votre personnalité et votre capacité à vous frayer un chemin dans la vie ?
Je pense qu’elle a voulu que nous soyons dès notre plus jeune âge capable de tenir sur nos deux jambes. Que nous ne soyons pas trop élevés « dans du coton » comme elle disait. Elle ne nous laissait pas voir la télévision et nous obligeait à sortir faire des activités en plein air. Elle tentait toujours de se faire un peu plus d’argent supplémentaire en développant des activités liées à un esprit entrepreneurial et même aujourd’hui, à l’âge de 91 ans elle continue toujours à faire preuve d’autant d’initiatives puisqu’elle a publié le premier tome de ses mémoires il y a deux ans et prévoit le deuxième tome pour ses 93 ans.
Vous avez abandonné le collège très tôt vers l’âge de 15 ans. Etiez-vous du genre « trop cool pour les cours » (« Too cool for school ») ?
Je n’étais pas très bon à l’école. A l’âge de 15 ans je savais ce que je voulais faire. Adolescent j’ai ainsi lancé en 1968 mon premier magazine qui s’appelait Students. Une revue culturelle qui s’adressait à la jeunesse et qui manifestait contre la guerre du Vietnam. Avec quelques livre-sterling nous appelions les annonceurs et les contributeurs à partir de la cabine téléphonique du lycée pour leur demander d’acheter des insertions dans notre magazine. Il a fallu beaucoup de détermination et un peu de chance. Et ce magazine s’est transformé plus tard en Virgin. C’est à partir de ce magazine de lycéen que l’aventure Virgin a commencé.
L’un de vos instituteurs a dit de vous que vous finiriez soit milliardaire, soit en prison. Pour vous, être moyen n’est pas une option ?
(Rires) J’aime créer des choses. Et j’ai tenté pas mal de choses durant ma vie et heureusement certaines ont réussi et ont été des succès. Vous savez, il s’agit de faire des choses dont on peut être fier. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ces choses.
Vous avez déclaré que la plupart de vos idées, qui se sont révélées être des succès commerciaux, vous viennent lorsque vous vous relaxez dans votre hamac en contemplant les étoiles sur votre île de Necker Island dans les Caraïbes. Est- ce à dire que pour réussir dans les affaires, il faut investir dans un bon hamac ?
(Rires) Je crois qu’il s’agit de ne pas être pris dans les détails. Apprendre à déléguer tôt dans le processus. Et ainsi trouver le temps pour soi pour penser aux grandes orientations et aux prochaines étapes de développement. C’est très important. Et dans cette optique, un hamac c’est très important et les étoiles au dessus de votre tête lorsque vous y êtes allongé sont très importantes aussi. En fait, ce que je voulais dire par là c’est qu’il faut pouvoir se ménager du temps pour laisser libre cours à ses pensées et à son imagination afin de pouvoir avoir les idées qui vont vous permettre de développer votre entreprise. Car l’entreprenariat n’est pas affaire de capital mais d’idées.
Dans les années 1970, puis durant les autres décennies, vous avez produit au travers du label Virgin des albums d’artistes tel Tubular Bell de Mike Olfield qui en vendra 110 millions d’exemplaires mais aussi Never Mind the bollocks des Sex pistols, Culture Club, Phil Collins, Eurythmics, Daft Punk, Air, Peter Gabriel, Lenny Kravitz, Massive Attack, UB 40… Comment parvenez-vous à avoir le flair pour ce qui va être un succès ? Ce qui va être la nouvelle tendance ?
J’ai le flair pour savoir ce que j’aime sans vraiment savoir si cela sera un succès.
Et je pense que j’aime créer par exemple une compagnie d’aviation dans laquelle je me sentirais bien, une compagnie de train que j’aimerais emprunter, une compagnie de téléphone qui me satisfera en termes de prestations… J’aime créer des choses et cela je pense vient de la frustration de ne pas trouver ce que l’on aime dans tel ou tel domaine et de vouloir le créer. La frustration de ne pas être satisfait par un service ou un produit. C’est là où je me dis qu’il faut créer ce qui me satisfera moi, en tant que client.
Durant les années 1990, vous avez revendu Virgin Megastore pour financer votre entrée dans le business du transport aérien avec Virgin Airways et cela a coïncidé avec l’effondr-ement du modèle classique de l’industrie musicale. Est-ce que vous parvenez à savoir quand il va y avoir un changement du paradigme d’un modèle économique ?
J’aurais aimé me donner du crédit par rapport à cela mais dans la vie il y a parfois la chance qui vient frapper à votre porte. Je n’ai pas vu venir le changement de paradigme de l’industrie du disque quand j’ai voulu vendre Virgin Megastore. C’est ma bonne fortune qui a joué un grand rôle dans cette heureuse coïncidence.
Comme d’autres magnats des affaires tel Donald Trump, vous devez votre succès au fait que vous, Richard Branson, êtes devenu une marque par le biais du Personal branding. Mais vous avez une app-roche plus humaine des affaires où l’argent n’est pas tout. Comment parvenez-vous à allier les deux ?
Cela peut avoir une relation avec mon éducation. Je veux dire par là que mes parents m’ont inculqué les valeurs d’attention et d’empathie par rapport aux gens. Ils m’ont appris à être à l’écoute des gens et à ne pas leur faire de mal. Ils m’obligeaient, si je me comportais mal par rapport à quelqu’un, à me mettre devant le miroir et à me regarder devant ledit miroir pendant dix minutes histoire de pouvoir me regarder dans le blanc des yeux sans avoir rien à me reprocher. Ils m’ont également éduqué avec cette notion de l’importance d’apporter quelque chose dans la vie des gens. Et cela est bien plus important et enrichissant dans la vie d’avoir cette approche.
Personnellement, je me sens béni d’avoir pu avoir eu ce type d’éducation. Vous savez, avoir pour but dans la vie de posséder une plus grande maison, un plus grand bateau ou un plus grand avion n’apporte pas beaucoup de satisfactions. Dans la vie, vous n’avez pas besoin de beaucoup d’espace tant que vous avez autour de vous la famille, les amis et une grande cuisine si c’est l’endroit où vous vous sentez le mieux dans votre maison pour recevoir, discuter et partager un bon moment pendant que vous préparez le repas. Et si pour cela, vous avez besoin d’installer votre canapé dans la cuisine, faites-le. Ce sont ces moments qui font la beauté d’une vie.
Est-il vrai que pour réussir dans la vie, il faut maitriser trois choses : parler anglais, jouer au Golf et danser?
Je pense que si le monde entier pouvait parler une seule langue, le monde serait un bien meilleur endroit car beaucoup de problèmes viennent du fait que l’on ne se comprend pas à parler des centaines de langues différentes. Le problème pour un anglais par contre c’est qu’il a tendance à ne pas parler d’autres langues que la sienne parce que tout le monde parle plus ou moins sa langue. Concernant le sport, je pratique beaucoup de Kite-surf et je joue au tennis. J’adore faire des activités sportives et je pense que c’est très important de se maintenir en bonne santé. Quant à la danse, depuis que je me suis marié, je danse de manière très irrégulière et cela est quelque part une bonne chose étant donné que ma femme ne danse pas et je suspecte qu’elle n’apprécierait pas trop le fait que je me mette à danser du jour au lendemain (Rires) !
Virgin, le nom de votre entreprise a été choisi parce que, à vos débuts dans les affaires, vous et votre équipe, étiez totalement vierges dans ce domaine. Est-ce pour la même raison que vous vous lancez dans le tourisme spatial ?
Nous avons été chanceux d’avoir choisi ce nom puisque l’avenir nous a donnés raison. Nous ne l’étions pas lorsqu’il a fallu enregistrer ce nom parce que l’administration n’a pas accepté notre requête d’enregistrement au motif que c’était un mot grossier et j’ai du les convaincre du contraire en apportant avec moi un dictionnaire pour leur en lire la définition exacte et, leur démontrer que c’était, au contraire, de pureté dont il s’agissait. Oui nous sommes vierges dans l’industrie spatiale mais je pense que l’on pourra ne plus l’être assez rapidement d’ici la fin de cette année et nous prouverons aux gens qu’une « petite entreprise vierge » peut, contrairement à son nom, aller tout au fond de l’espace et revenir et ce sera le début d’une toute nouvelle ère en matière de vols spatials.
Pour cette nouvelle ère de l’industrie spatiale, vous avez débauché le top management de la NASA. C’est pour pouvoir vous donner les meilleures chances de réussir ce nouvel exploit?
Effectivement. Nous sommes à l’aune d’une des plus fabuleuses aventures de l’humanité. Dans un premier temps, Virgin Galactic va embarquer six passagers par navette spatiale à partir de notre base au Nouveau-Mexique pour un voyage juste au-dessus de la ligne de Karman, c’est-à-dire, à 100 kilomètres d’altitude, à la frontière entre la terre et l’espace. Là, les passagers pourront vivre l’expérience d’être pendant deux à trois heures dans l’espace et de contempler la planète terre dans son intégralité. Ensuite, notre but est de construire un hôtel qui sera en orbite dans l’espace. Là bas, les touristes pourront dormir dans des cosses en plastiques et admirer les étoiles pendant qu’ils seront en orbite autour de la lune. Ce qui est fascinant avec ce projet c’est que je peux rêver d’idées et demander aux ingénieurs : « Pensez-vous que cela est possible ? »
Quelles autres idées vous sont venues ainsi qui vont pouvoir être réalisées avec Virgin Galactic ?
Nous allons pouvoir réduire de manière conséquente la durée des trajets des vols inter-continentaux. A terme, une navette spatiale qui décolle de New York pourra aller au-delà de l’atmosphère puis revenir pour atterrir dans une base spatiale en Australie dans un temps beaucoup plus court que celui actuel. D’ici 18 mois, les navettes spatiales de Virgin Galactic seront capables de transporter des charges de gros tonnages ainsi que des parties qui peuvent être assemblées dans l’espace pour construire des hôtels. Aussi, avec Virgin Galactic, nous pourrons transporter des satellites qui permettront à toute une catégorie de la population de la planète la plus pauvre de bénéficier de l’accès au téléphone et à Internet. Enfin, nous pouvons également envisager qu’un jour l’homme pourra coloniser de nouvelles planètes. Ce sont les débuts d’une grande aventure humaine avec beaucoup de challenges que nous pouvons réaliser.
Je pense qu’en matière de voyage spatial nous sommes aujourd’hui là où se trouvait l’aviation dans les années 1920. Le prix d’un vol aérien de l’époque, ajusté à l’inflation, est comparable aux 250.000 dollars du prix actuel pour un vol dans l’espace. Si nous parvenons à parfaitement maitriser cette technologie, le trajet New-York Tokyo pourrait durer moins d’une heure. Le vol s’effectuerait à 19.000 miles par heure en mode suborbital. Mon pronostic c’est que d’ici une trentaine d’années, si assez de navettes spatiales sont construites, ce sont des millions de gens qui auront la chance d’aller dans l’espace. Mais pour l’heure, tous nos efforts se concentrent sur notre capacité à transporter les gens dans l’espace de manière sécurisée et abordable.
Avez vous pensez au premier tweet que vous posterez de l’espace?
(Rires) Je n’y ai pas encore pensé mais je pense que tout ceux qui sont partis dans l’espace en sont revenus transformés. Je pense donc que je vais attendre de vivre l’expérience de pouvoir voir la terre à partir de l’espace pour écrire et décrire l’effet que cela me fera. Mais je peux vous dire que ce Tweet aura pour sujet le temps, le travail acharné et l’intense énergie qui ont été nécessaires pour réaliser ce rêve. Et nous célébrerons cela !
Quels souvenirs particuliers gardez-vous en mémoire de votre première fois au Maroc ? Cela ressemblait-il au film Marrakech Express sorti en 1998 avec dans le rôle principal votre amie Kate Winslet y interprétant une hippie américaine débarquant à Marrakech en quête d’un maitre soufi et qui s’éprend d’un jeune marocain au passé mystérieux ?
(Rires) Le Maroc a toujours été très bon, très accueillant et très bienveillant à notre égard. Lors de notre premier séjour en 1998, dans le cadre de notre tentative de tour du monde en montgolfière, ma mère a trouvé, pendant que l’on attendait le bon jour pour entamer mon tour du monde, la Kasbah Tamadot et en a fait, je pense, l’un des plus beaux hôtels au Maroc. Et Kate Winslet est aujourd’hui mariée à mon neveu et nous sommes très fortunés de l’avoir. Mais je pense que si j’étais à l’époque un homme célibataire venu au Maroc je suis sûr qu’il il y aurait eu beaucoup de films qui auraient pu être faits à ce sujet (Rires). Mais aujourd’hui je suis un homme marié et heureux dans son mariage.
Pourquoi aviez-vous choisi le Maroc comme destination de départ à cette tentative de record du monde ?
D’abord parce que le Maroc nous a accueillis très favorablement et ensuite, parce que les conditions météorologiques ici sont très bonnes pour ce type de traversée. Le Jet Stream passe exactement juste au dessus du Maroc et il peut passer très vite de 0 à 200 miles par heure à 35 pieds au dessus du sol. Lorsque nous les avons approchés, les Marocains nous ont dit qu’ils aimaient l’idée que Virgin décolle d’ici et nous avons été accueillis de manière merveilleuse et c’est pour cela que nous sommes ici, de nouveau aujourd’hui.
En tant que spécialiste du Branding, quel conseil donneriez au Maroc pour augmenter son attractivité et sa compétitivité et la manière de le « brander »?
A mon sens, le Maroc, si ce n’est pas le plus beau pays du monde, en tous les cas c’est l’un des plus beaux pays au monde. Les gens de ce pays sont les plus gentils. Les berbères sont tellement spéciaux, respectueux et adorables. Le paysage au Maroc est spectaculaire. Vous avez les meilleurs spots au monde pour le kitsurfing ; la meilleure nourriture ; la meilleure hospitalité…Il n’est donc pas difficile de le «brander» et nous comptons d’ailleurs investir de manière substantielle dans le domaine touristique puisque nous avons déjà un projet d’hôtel sur la côte marocaine ainsi qu’un autre à Marrakech.
Par ailleurs, ma mère, Eve, et ma sœur, Vanessa, s’investissent beaucoup au travers de la fondation, Eve Branson Foundation, pour améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes filles dans les villages des montagnes de l’Atlas.
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Les secrets de mon succès
1-Prendre le risque de poursuivre ses rêves et de les réaliser.
Les gens qui s’adonnent à leurs passions n’en seront que plus heureux.
2-Impactez positivement la vie de votre cercle professionnel et familial
Un changement positif ne peut qu’impacter le cours de la vie que ce soit pour vos employés, vos clients ou vos proches.
3-Croyez en vos idées
Etre le meilleur est la clé du succès. Comme Richard se plaît à le clamer: » si vous ne croyez pas en vous-mêmes et vos coups de génie, qui le fera? »
4-Les ingrédients pour une entreprise couronnée de succès.
C’est de savoir créer une ambiance conviviale. Et si les chefs d’entreprise se soucient vraiment de leurs employés, ils devraient leur permettre de s’amuser dans leur environnement de travail. Cela ne fera qu’ accroître le rendement de chacun. L’éloge plutôt que la critique est le motto de Richard Branson.
5-Ne jamais abandonner
Mettre en place une entreprise, voler autour du monde en montgolfière ou traverser l’océan en bateau sont des aventures périlleuses mais il n’a jamais été question pour moi d’abandonner. Même dans les moments de découragement les plus forts, la seule chose à faire est de se ressaisir et d’essayer à nouveau. Vous serez étonnés de ce que vous pourrez réaliser.
6-Faites des listes et atteignez de nouveaux défis
Si vous n’écrivez pas vos idées, elles pourraient disparaître dès votre réveil. Notez et gardez une trace de vos objectifs, et vous vous étonnerez vous-mêmes quand les défis seront surmontés.
7-Apprenez à déléguer et passez du temps avec votre famille.
L’art de la délégation est l’une des compétences clés que tout entrepreneur doit maîtriser. Il vous libère et vous permet de planifier l’avenir. Il vous donne, également, du « quality time » à passer avec votre famille et cela est la chose la plus importante de toutes.
8–Eteignez le téléviseur et sortez.
Plutôt que de rester assis devant un écran toute votre vie, éteignez le téléviseur ou l’ordinateur et sortez voir le monde. Il ya tellement de gens fascinants à rencontrer, d’aventures passionnantes dans lesquelles s’engager et tellement de défis enrichissants qu’il n’y a pas de temps à perdre.
9-Quand les gens disent du mal de vous, prouvez qu’ils ont tort.
Certaines personnes vont réagir à votre succès en essayant de s’accrocher à vos basques. La meilleure chose que vous pouvez faire est de ne pas seulement les ignorer, mais de prouver qu’ils ont tort sur toute la ligne. Nous avons eu un écrivain qui revendique que Virgin Galactic n’est que chimère. Nous allons lui prouver qu’il a tort quand nous irons dans l’espace cette année.
10-Faites ce que vous aimez et mettez un canapé dans la cuisine .
Tant que vous êtes entourés par les gens que vous aimez et que vous faites ce que vous aimez, l’endroit où vous vous trouvez importe peu. A la maison, nous avons tendance à passer le plus clair de notre temps dans la cuisine. Pourquoi ne pas y installer un canapé confortable?