Adieu à Hassan Akesbi, le buteur qui a uni le Maroc et la France

by La Rédaction

Hassan Akesbi, une légende du football marocain et figure inoubliable du Nîmes Olympique, s’est éteint à l’âge de 89 ans, laissant derrière lui un héritage sportif d’une rare intensité. Né à Tanger en 1935, Akesbi a marqué les esprits par sa technique, son sens du but et une carrière qui l’a propulsé des terrains marocains aux clubs prestigieux de la Ligue 1 française, où il a inscrit son nom parmi les grands buteurs.

Akesbi a débuté sa carrière en 1950 au sein du club Sevillana Tanger avant de rejoindre le Fath Union Sport (FUS) de Rabat. Son talent l’a mené en France en 1955, lorsqu’il intègre le Nîmes Olympique. C’est là qu’il construit sa légende, inscrivant 119 buts en 204 matchs, ce qui en fait le meilleur buteur de l’histoire du club. Son impact à Nîmes dépasse les statistiques : il incarne une période dorée pour le club et devient un véritable symbole pour les supporters, qui voient en lui un attaquant d’exception.

   

En 1961, Akesbi poursuit son ascension en rejoignant le Stade de Reims. Dès sa première saison, il s’impose comme l’un des meilleurs buteurs du championnat français, marquant 23 buts, puis 24 la saison suivante. Son passage à Reims est marqué par son rôle central dans l’attaque, contribuant à renforcer la réputation du club comme l’un des plus redoutables de l’époque.

Après un passage à l’AS Monaco et un retour bref au Stade de Reims, Akesbi revient au Maroc pour clore sa carrière de joueur au FUS de Rabat en 1970. Il entame ensuite une carrière d’entraîneur, notamment au Hassania d’Agadir et à l’Ittihad Zemmouri de Khémisset. Jusqu’à la fin de sa vie, Akesbi restera impliqué dans le développement du football marocain en formant de jeunes talents et en présidant l’association des anciens joueurs du FUS, témoignant de sa passion intacte pour le ballon rond et son dévouement envers les générations futures.

Avec 173 buts en 293 matchs de Ligue 1, Hassan Akesbi demeure l’un des plus grands buteurs de l’histoire du championnat français, tandis qu’au Maroc, il est une figure de proue, ayant contribué à la reconnaissance du football marocain sur la scène internationale. Son décès marque la fin d’une époque, mais son héritage continuera de résonner auprès des amateurs de football des deux côtés de la Méditerranée.

   

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