Dans l’intimité de la galerie NoBorder, Sarah Edwards présente la seconde partie d’Animalia, une exploration fascinante du rapport entre l’homme et la nature. par ayoub ibnou elfassih
Dans l’atmosphère feutrée de la galerie NoBorder, nichée au cœur de la médina de Marrakech, l’artiste new-yorkaise Sarah Edwards dévoile la deuxième partie de son exposition Animalia. Une invitation à la réflexion, où l’esthétique animale se conjugue à une prise de conscience écologique. Les œuvres de Sarah, à mi-chemin entre peinture et céramique, célèbrent la beauté du monde naturel tout en interrogeant notre relation avec celui-ci. «L’utilisation des animaux comme sujet de cette exposition est un prolongement de concepts sur lesquels je travaille depuis longtemps. Je suis fascinée par leur forme et leur esthétique», confie l’artiste, pour qui la représentation de ces figures est à la fois une célébration et une remise en question.
Cette exposition, qui fait suite au succès de la première partie en juillet dernier, marque une étape significative pour Sarah Edwards, installée au Maroc depuis 2018. «Vivre et travailler dans un lieu comme Marrakech, imprégné de sa tradition unique de créativité, m’a offert des voies d’exploration qui continuent de me nourrir», explique-t-elle.
Pour sa part, Carole Delhaye, fondatrice de NoBorder, voit dans ce format d’exposition en deux volets une opportunité de révéler la profondeur du travail de Sarah. «Le fait d’exposer en deux parties est dû à l’univers très riche de Sarah», précise-t-elle. NoBorder, avec sa programmation éclectique, met en avant chaque mois un nouvel artiste. «Nous réservons de belles surprises à nos visiteurs. Notre communication est discrète, mais le bouche-à-oreille commence à prendre», ajoute Carole Delhaye. Ce lieu unique favorise des rencontres privilégiées entre les œuvres et le public, où le dialogue artistique s’impose naturellement.
L’exposition se poursuit tout au long du mois de septembre, offrant aux amateurs d’art une ultime occasion de s’immerger dans l’univers singulier de Sarah Edwards avant que la galerie ne dévoile ses prochaines surprises artistiques.