August Strindberg

by La Rédaction

Johan August Strindberg est un écrivain suédois. Fils d’un commissionnaire maritime, le jeune August Strindberg passe pour un esprit révolté et romantique. Il décide très tôt dans sa vie de se consacrer à l’écriture et s’illustre comme l’un des pères du théâtre moderne. A la fin des années 1880, August Strindberg renie les convictions socialistes et se lie d’amitié avec Friedrich Nietzsche avec qui il correspond. Suite à un problème financier, il se brouille avec ce dernier et se tourne vers le mysticisme. Il subit ensuite une période de trouble intérieur et de crises qui s’achève en 1897 par l’écriture d’un livre en français, « Inferno ». Après sa période naturaliste dont l’œuvre phare est « Mademoiselle Julie » (1888), August Strindberg trouve son inspiration dans le symbolisme et passe pour l’un des pionniers de l’expressionnisme européen. Deux des pièces de cette époque remportent un vif succès : « La Danse de mort » (1900-1901) et « La Sonate des spectres » (1907).


 “ Ce n’est pas la victoire que je voulais mais la lutte.

   

Les fils sont élevés comme s’ils devaient rester des fils toute leur vie, sans qu’on pense le moins du monde qu’ils deviendront des pères. ”

Quand on a vingt ans, on pense avoir résolu l’énigme du monde; à trente ans, on commence à réfléchir sur elle et à quarante, on découvre qu’elle est insoluble.”

On dirait que la vie n’est qu’une immense dérision.

Au fond, c’est ça la solitude : s’envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours.”

Si le cheval connaissait sa force, serait-il assez fou pour accepter le joug, comme il le fait ? Mais qu’il devienne sensé et s’échappe, alors on dira qu’il est fou…

Ecrire des drames, c’est tout de même ce qu’il y a de plus intéressant. Pareil à un petit dieu, on sonde les coeurs et les reins…, on juge…, on punit, on absout et on récompense.

 

   

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