Yassine Belattar, l’humoriste franco-marocain, a déclenché une vive polémique en accompagnant Emmanuel Macron lors de sa visite diplomatique au Maroc. Si sa présence dans la délégation présidentielle a provoqué des réactions indignées du côté de certaines personnalités politiques françaises, c’est aussi sa tenue décontractée – survêtement et baskets – pour rencontrer le roi Mohammed VI qui a enflammé les débats.
Belattar n’était pas prévu initialement dans la délégation officielle, mais l’Élysée a dû rectifier la liste des personnalités présentes, ajoutant son nom et ceux d’autres participants de dernière minute. Cette mise à jour n’a pourtant pas calmé les critiques. Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a vivement réagi sur X (ex-Twitter), fustigeant la présence de l’humoriste qu’il accuse d’être « condamné pour menaces de mort » et de proximité avec des associations controversées. Il a qualifié sa participation de « scandaleuse » et indigne d’une visite d’État aussi importante.
L’écrivain Franz-Olivier Giesbert n’a pas mâché ses mots non plus, dénonçant sur CNews et Europe 1 ce qu’il perçoit comme une énième opération de communication hasardeuse de la part du président Macron. Selon lui, le chef de l’État agit sans vision claire et « abîme la France » avec des choix symboliques mal calculés. « C’est de la comédie politique », a-t-il martelé, regrettant le manque de continuité dans la politique du président.
Mais au-delà de la controverse politique, c’est l’apparence de Yassine Belattar qui a retenu l’attention des internautes. Alors que les autres membres de la délégation s’étaient vêtus avec l’élégance attendue pour une rencontre avec le roi Mohammed VI, Belattar a surpris en optant pour une tenue décontractée, composée de baskets et d’un survêtement. Un choix qui n’a pas manqué d’alimenter les discussions sur les réseaux sociaux, où beaucoup y ont vu un manque de respect envers le protocole et l’étiquette marocaine.
Face à la polémique grandissante, ni Belattar ni l’Élysée n’ont encore réagi à la controverse vestimentaire, laissant les spéculations et critiques se multiplier en ligne.