Il s’est rendu célèbre notamment pour avoir joué le rôle d’un shérif sans cœur dans «Rambo», voulant traquer à tout prix Sylvester Stallone, alias John Rambo, dans le premier opus de cette saga intitulée «First blood». Une traque qui, d’ailleurs, s’est retournée contre son personnage. L’acteur américain s’est éteint à l’âge de 81 ans chez lui, dans son Connecticut natal, d’une insuffisance cardiaque sans lien avec la pandémie de Covid-19.
«Charismatique, d’une générosité sans limites, il était un père et un grand-père fier et dévoué, il manquera à sa femme Jennifer, à sa famille et ses nombreux amis», a écrit sur Twitter sa fille Elizabeth, elle-même actrice. Brian Dennehy était l’une des «gueules» d’Hollywood. Il faut dire que son apparence physique avait parfois tendance à le cantonner dans des rôles de durs ou de méchants.
Et à se pencher sur sa carrière, tant sur le petit que sur le grand écran, il s’est vu offrir beaucoup de seconds rôles. Mais ce sont sur les planches que le comédien a montré l’étendue de son talent avec, à la clef, deux «Tony Award» et un «Laurence Olivier Award», l’équivalent des «Molières» français.
C’est en 1977 qu’il débute sa carrière à la télévision, apparaissant dans des séries à succès comme «Kojak», «Dynastie», «Dallas»… Parallèlement, il décroche de petits rôles au cinéma. Il devra patienter jusqu’en 1982 pour se faire véritablement connaître. C’est d’ailleurs cette année-là que Brian Dennehy incarne le fameux shérif Will Teasle dans «Rambo».
Sa carrière sur les planches a commencé, elle, dans le courant des années 90 ou l’acteur a fait ses débuts à Broadway. En 1999, son interprétation de Willy Loman dans «Mort d’un commis voyageur» lui vaut son premier «Tony Award», puis un «Laurence Olivier Award» lors de son passage dans la pièce « West End». Un rôle qui lui vaudra également un Golden Globe. C’est en 2003 que Brian Dennehy décroche un second «Tony Award», pour son interprétation dans la pièce d’Eugene O’Neill «Le Long Voyage vers la nuit».