Cinéma : Volubilis de Faouzi Bensaidi 

by La Rédaction

Primé au festival El Gouna (Egypte – Prix meilleure actrice), aux Journées Cinématographiques de Carthage 2017 (Tunis – Prix Tanit de Bronze) et récemment sélectionné au Venice Days Film Festival, le dernier long métrage du réalisateur Faouzi Bensaidi «Volubilis» sort en salles marocaines le mercredi 3 octobre 2018.

Réalisateur, scénariste et acteur marocain, Faouzi Bensaidi est de retour avec un quatrième long-métrage. « Volubilis » retrace une histoire d’amour sur fond de critique du capitalisme et d’une mondialisation sauvages qui prennent nos vies en otage, un regard interrogateur sur la dérive d’un monde qui se divise de plus en plus entre gagnants et perdants.  Bensaidi revient à Meknès pour tourner « Volubilis » et rend ainsi hommage à sa ville natale. Le long métrage réunit les acteurs Nadia Kounda, Mouhcine Malzi,Mouna Fettou, Abdelhadi Taleb, Nezha Rahil et Faouzi Bensaidi lui-même. Le film raconte l’histoire d’amour impossible d’un jeune couple de classe populaire dans une société marocaine inégalitaire : Abdelkader est vigile dans un centre commercial et Malika est employée de maison. Malgré les problèmes d’argents et sans pouvoir s’installer ensemble, ils décident de se marier. « Volubilis » nous invite ainsi à suivre Abdelkader et Malika dans un quotidien difficile, compliqué et frustrant. Ils s’aiment d’un amour fort et sincère, dans un monde qui ne leur offre que mépris et humiliation. « Les deux personnages appartiennent à une nouvelle main d’œuvre maltraitée par l’économie mondiale et la finance« , explique Faouzi Bensaïdi

   

Le film ne cherche pas à porter un jugement où le bien et le mal sont explicitement distincts, mais comprendre et s’approcher de la vérité profonde des personnages. Malgré son ancrage fort dans le réel du Maroc d’aujourd’hui (inspiré d’un fait divers), « Volubilis » tend à donner aux personnages une dimension universelle « Je porte un regard sur l’intime, mais aussi sur les conséquences de la mondialisation sauvage« , ajoute-t-il.

   

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