Covid-19 : la fraternité religieuse comme rempart contre le virus

by La Rédaction

Si la pandémie de Covid-19 fait son lot de ravage sur l’ensemble de la planète, elle incite les peuples à faire preuve de solidarité et de fraternité. Comme ce moment de communion entre deux ambulanciers, l’un musulman et l’autre juif, qui n’est pas passé inaperçu sur la toile. 

Avraham Mintz et Zoher Abu Jama venaient de répondre à un appel radio s’agissant d’une jeune femme ayant des problèmes respiratoires dans la ville de Be’er Sheva, dans le sud d’Israël. Alors que l’horloge allait indiquer 18 heures, les deux collègues de travail, membres d’un service d’intervention d’urgence d’Israël, se sont arrêtés pour prier. Mintz, se tenait face à Jérusalem, son châle de prière blanc et noir suspendu à ses épaules. Quant à Abu Jama, il s’agenouilla face à La Mecque sur son tapis de prière marron et blanc.

   

Pour les deux ambulanciers qui travaillent ensemble deux ou trois fois par semaine, la prière commune n’a rien de nouveau. En revanche, pour tant d’autres, c’était une image inspirante au milieu de la pandémie de coronavirus qui frappe la planète. Du coup, le cliché des deux hommes qui a été pris par un collègue a rapidement fait le tour de la toile, recueillant des milliers de «likes» sur les réseaux sociaux.

De quoi rendre fier leur employeur qui détient une société d’ambulances composée de 2 500 salariés à temps plein et de 25 000 bénévoles. Si Mintz et Abu Jama ne se considèrent pas comme des héros, compte tenu de la difficulté de leur mission qui les expose continuellement au virus, ils ne le laissent pas transparaître. Bien au contraire, ils disent connaître leur travail, au même titre qu’ils connaissent bien leur foi. «Tout le monde a peur du virus, nous aussi, mais nous croyons que tout est sous le contrôle de Dieu», ont déclaré d’une même voix les deux hommes. Et d’ajouter : «je crois que Dieu nous aidera et nous passerons ces moments très difficiles. Nous devons tous prier Dieu pour nous aider à traverser ces épreuves, et c’est ainsi que nous viendrons à bout de cette crise mondiale».

   

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