Alors que la pandémie du Covid-19 impose la fermeture de nombreuses frontières à travers le monde, les passeports les plus puissants du monde perdent de leur pouvoir, leurs détenteurs étant incapables de voyager à leur guise. Justement, le dernier «Henley Passport Index», le classement mondial des pays fondé sur la liberté de circulation des citoyens, nous en dit un peu plus.
Dans son dernier rapport publié récemment, force est de constater que les régions du globe commencent progressivement à s’ouvrir doucement. La problématique à résoudre est de savoir à quoi ressemblera la liberté de voyager dans un monde post-coronavirus. Si certains passeports ont permis à leurs titulaires de voyager dans près de deux cents pays, ce nombre a considérablement baissé depuis quelques mois.
Sans tenir compte des diverses interdictions et restrictions de voyage, le Japon conforte sa première place s’agissant du classement «Henley Passport Index». Singapour reste à la deuxième place, tandis que l’Allemagne et la Corée du Sud occupent le troisième rang.
Si le Japon et la Corée du Sud ont été inclus sur la liste de l’UE comme faisant partie des pays sûrs, Singapour en revanche a été exclue.
Justement, l’Union européenne a publié une liste de pays dont les résidents ont été autorisés à entrer depuis le 1er juillet dernier sur la base de critères de santé et de sécurité bien précis. Cette liste comprend notamment l’Australie, le Canada, le Japon et la Corée du Sud, qui ont traditionnellement obtenu des scores élevés sur le «Henley Passport Index».
S’agissant du Maghreb, le passeport tunisien occupe le 74ème rang mondial avec 69 destinations couvertes sans visa. Le passeport marocain occupe le 79ème rang, permettant aux Marocains de voyager vers 64 destinations sans visas. Le Passeport algérien occupe le 92ème rang mondial, permettant à son détenteur de couvrir 51 destinations sans visa.