IMA de Tourcoing : l’exposition «Maroc, une identité moderne» a été prolongé

by La Rédaction

Organisée à l’antenne de l’Institut du monde arabe de Tourcoing en France, l’exposition «Maroc : une identité moderne», a été prolongée jusqu’au 28 juin courant. Inaugurée le 15 février dernier, cette exposition se proposait de découvrir, les œuvres d’artistes-peintres de l’École de Casablanca jusqu’au 14 juin, avant que l’épidémie de Coronavirus ne vienne interrompre l’ensemble de la vie culturelle en France, et partout ailleurs dans le Monde.

Précisément, l’antenne de l’Institut du monde arabe à Tourcoing, qui a pour mission de promouvoir les cultures du monde arabe en présentant des expositions, des concerts, des conférences et autres actions éducatives dans la région des Hauts-de-France, a pu rouvrir ses portes le 29 mai dernier, compte tenu de la levée progressive des mesures de confinement en France.

   

Et c’est d’ailleurs à la demande expresse de Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe, qu’il a été décidé de la prolonger cet événement. Dans le détail, cette exposition «propose de découvrir une palette d’artistes de renom dans le Royaume, dont Farid Belkahia (1934-2014), Mohamed Melehi (né en 1936), Mohamed Chabâa (1935-2013), Mohamed Ataallah (1939-2014), Bachir Demnati (né en 1945), Mohamed Hamidi (né en 1941) et Houssein Miloudi (né en 1945).

Présenté comme une nouvelle façon de penser l’art, ce courant a constitué un moment fort de l’histoire artistique dans le Royaume où de nouvelles formes expressives, de nouvelles techniques d’enseignement et d’exposition se sont révélées à cette occasion. En effet, au lendemain de l’Indépendance du Maroc, et confrontée à un enseignement à l’européenne, les artistes de l’époque ont trouvé une nouvelle voie d’expression, entre modernité et métissage avec la tradition.

Grâce à leur travail, aux expositions organisées dans l’espace public, à l’enseignement qu’ils ont promu à l’École des Beaux-arts de Casablanca où se sont rencontrés photographie, graphisme, calligraphie arabe, céramique, architecture, peinture murale… les artistes ont pu opérer une rencontre formelle et philosophique entre production collective ancestrale et création individuelle moderne. Une exposition de très belle facture qui mérite, pour celle et ceux qui le peuvent, le détour.

   

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