Les incendies qui ravagent Los Angeles ont emporté bien plus que des bâtiments. Parmi les victimes figurent plusieurs célébrités, dont James Woods, acteur emblématique mais aussi figure controversée. Connu pour ses rôles dans Il était une fois en Amérique et Casino, l’homme de 77 ans s’est exprimé avec une émotion inhabituelle sur CNN après avoir perdu sa maison dans l’incendie qui a détruit une grande partie de Pacific Palisades.
« Un jour, vous vous baignez dans la piscine, et le lendemain tout est parti », a-t-il déclaré, les larmes aux yeux, évoquant notamment la solidarité bouleversante de la nièce de sa femme, venue avec sa tirelire pour les aider à reconstruire. Mais derrière ce moment de vulnérabilité se cache un homme souvent critiqué pour ses positions politiques intransigeantes. Woods s’est fait connaître ces dernières années pour son soutien fervent à Israël, qu’il a souvent exprimé en des termes polémiques. Il a notamment défendu les actions militaires israéliennes lors des conflits à Gaza, y compris lors d’opérations largement condamnées pour leur impact dévastateur sur les civils palestiniens. Ces prises de position lui ont valu d’être accusé par certains d’encourager des actes assimilés à des crimes contre l’humanité, renforçant ainsi sa réputation de figure divisive.
L’incendie de Pacific Palisades, qui s’est déclaré mardi dernier, a déjà parcouru plus de 6 500 hectares, détruisant au moins 10 000 maisons et causant pour le moment 11 décès. James Woods n’est pas la seule personnalité touchée : l’actrice Jamie Lee Curtis et la compositrice Diane Warren ont également vu leurs maisons partir en fumée. Warren, en particulier, a partagé un message émouvant sur Instagram accompagné d’une photo de son domicile surmonté d’un arc-en-ciel, qu’elle a interprété comme un signe d’espoir.
Dans cette tragédie, la solidarité semble être le fil conducteur. Woods lui-même, malgré les controverses qui entourent sa personne, a salué l’importance des liens humains dans les moments de crise : « Il n’y a rien de plus précieux que des amis et de bons voisins lors d’une tragédie », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Alors que Los Angeles fait face à une saison d’incendies particulièrement intense, attisée par les vents de Santa Ana, ces drames personnels rappellent la fragilité des biens matériels face à la puissance destructrice de la nature, mais aussi les divisions et les complexités humaines qui perdurent même au cœur des désastres.