Jacob Elordi est sur tous les fronts en ce moment : non seulement sa carrière d’acteur s’envole, mais son goût pour l’esthétique ne cesse de faire parler. La semaine dernière, la star de Euphoria et Saltburn a troqué les projecteurs d’Hollywood pour l’effervescence de la médina de Marrakech, en tant que juré du 21e Festival International du Film de Marrakech. Aux côtés de figures comme Andrew Garfield et Luca Guadagnino, Elordi a marqué les esprits avec une nouvelle barbe audacieuse – un look “rugueux” qui a fait sensation.
Mais au-delà des tapis rouges, c’est un autre type de tapis qui a retenu l’attention : les célèbres créations artisanales marocaines. Lors de son séjour, Elordi a visité Soufiane Zarib 16, une boutique emblématique nichée au cœur de la médina. Ce lieu est réputé pour sa sélection méticuleuse de tapis faits main, alliant traditions marocaines et influences internationales, allant de la Perse à la Turquie en passant par le Caucase.
Géré par Soufiane Zarib et son cousin Ismail, ce showroom familial est une référence pour les amateurs de décoration raffinée. Les tapis, tissés par des artisanes locales à partir de matériaux naturels comme la laine, le coton et la soie, célèbrent un savoir-faire ancestral. Avec un espace aménagé dans un ancien riad, le lieu attire une clientèle prestigieuse, allant de Dior au Mandarin Oriental. Son compte Instagram regorge de fans célèbres, parmi lesquels Paloma Elsesser, Harris Dickinson, ou encore Kelly Wearstler, qui a récemment visité l’atelier.
La venue de Jacob Elordi a suscité un véritable engouement. “C’était un plaisir de l’accueillir”, confie Ismail Zarib. “Depuis sa visite, nous avons constaté un regain d’intérêt pour nos produits.” Quant à savoir s’il a craqué pour un tapis, Elordi semblerait y réfléchir pour sa future maison.
Le showroom Zarib, situé dans le quartier industriel de Sidi Ghanem, est une destination en soi : quatre niveaux lumineux exposant tapis, meubles et céramiques, avec un atelier où les artisans créent en direct. Les collections vont des classiques Boujad aux tapis berbères riches en textures, mais explorent aussi des designs contemporains mêlant tie-dye et inspirations cubistes. Les artisanes berbères, issues des montagnes de l’Atlas, perpétuent des techniques séculaires, comme le nœud berbère, pour réaliser des motifs uniques.
Après cette parenthèse artistique, Elordi a rejoint une soirée de gala dans le somptueux Palais Badi, aux côtés de personnalités comme Monica Bellucci, Tim Burton et Sean Penn. Le dîner, organisé par Sa Majesté Mohammed VI et le Prince Moulay Rachid, mettait à l’honneur des plats marocains traditionnels tels que le tajine d’agneau, la pastilla et le couscous.
Côté carrière, Elordi continue d’enchaîner les projets ambitieux. Il incarnera prochainement le rôle-titre dans l’adaptation en série du roman The Narrow Road to the Deep North, et Frankenstein dans le film de Guillermo del Toro aux côtés d’Oscar Isaac. En 2025, il retrouvera la réalisatrice Emerald Fennell pour Les Hauts de Hurlevent, dans le rôle d’Heathcliff. Quant aux rumeurs sur sa participation au nouveau American Psycho de Guadagnino, il les a balayées avec humour lors du festival : “C’est une nouvelle pour moi.”
Entre nouveaux rôles et nouveaux tapis, Jacob Elordi prouve qu’il a définitivement un pied dans le futur… et l’autre solidement ancré dans l’artisanat intemporel.