Commercialisée depuis le 18 août courant, la nouvelle simulation de vol de Microsoft, Flight Simulator, semble d’ores et déjà promise au succès. Développée par Asobo, un studio français, la dernière édition de ce jeu est particulièrement attendue par les aficionados. Et pour cause, plus de 14 ans se sont écoulés depuis la précédente version de cette franchise qui, rappelons-le, a été lancée en 1982.
Difficile de présenter Flight Simulator aux néophytes sans souligner ce qu’est vraiment ce jeu : un véritable monument en matière de simulation. Le pilote virtuel peut choisir parmi toute une gamme d’appareils, du petit Pitts Special S2S au Dreamliner de Boeing en passant par le Cessna Longitude ou l’Airbus A320 Neo, histoire de varier les expériences de vol dans des paysages de toute beauté. Objectif de ce jeu : aller d’un aéroport à l’autre tout en étant très proche d’une réelle expérience de pilotage via la gestion de l’ensemble des commandes et des instruments de bord des différents appareils.
Une véritable invitation au voyage puisque la possibilité est offerte de survoler Londres ou Tokyo, l’eau turquoise des Caraïbes ou le Kilimandjaro, le tout modélisé en images de synthèse par l’intelligence artificielle et grâce à la puissance des serveurs de Microsoft à partir d’images satellites, à mesure que le joueur se déplace. Le jeu propose également une météo pouvant évoluer, qui peut être basée sur des données météorologiques réelles du moment et du lieu où le joueur souhaitera décoller. Les passionnés du jeu n’hésitent d’ailleurs pas à s’équiper en conséquence : pédales, joysticks de pilotage avec manettes des gaz, siège adapté, tout est bon pour plonger au plus près d’une véritable expérience de vol.
Si la simulation cherche à combler autant les débutants que les pilotes virtuels les plus accomplis, elle n’est pas pour autant accessible à tous, du fait de la puissance nécessaire pour y jouer : seuls ceux équipés d’ordinateurs à forte capacité, dotés de la fibre, pourront en profiter de manière optimale.
À noter que quelques petits bugs viennent agrémenter ce nouvel opus du jeu, à tel point que la découverte de certaines erreurs dans le paysage (comme cette tour gigantesque de 212 étages dans la banlieue de nord de Melbourne en Australie et qui n’existe pas dans la réalité) est devenue un jeu dans le jeu qui passionne les pilotes virtuels.
Flight Simulator 2020 sur PC coûte environ 70 euros pour la version standard, 90 euros pour la version Deluxe et 120 euros pour la version Premium, chacune proposant plus ou moins d’avions et d’aéroports disponibles. Une version pour Xbox est également prévue, sans date de sortie pour l’instant. Plus de réaction et de précision à travers cette vidéo ci-dessous.