John Wick is back : la bande-annonce de Ballerina propulse Ana de Armas dans une danse mortelle

by La Rédaction

L’univers de John Wick a décidément la peau dure. Alors que le quatrième chapitre semblait refermer la boucle en 2023, la saga se réinvente et s’étend, avec un cinquième film principal confirmé et un premier spin-off, Ballerina, qui sortira en salles le 4 juin 2025. En attendant, la bande-annonce dévoilée le 19 mars annonce la couleur : élégance et carnage, avec Ana de Armas en tueuse vengeresse, aussi gracieuse que létale.

L’actrice incarne Eve Macarro, une ballerine formée au meurtre par la Ruska Roma, et lancée dans une traque implacable pour venger la mort de son père. Le film se déroule entre John Wick 3 : Parabellum et John Wick 4, permettant un passage express mais significatif de Keanu Reeves en Baba Yaga. À la manière d’un John Wick 3.5, Ballerina s’intègre dans la trame principale tout en ouvrant une nouvelle voie, portée par un personnage féminin fort et une direction artistique familière.

   

Le retour d’icônes de la saga — Ian McShane, Lance Reddick, Anjelica Huston — renforce le lien avec l’univers d’origine, tandis que de nouveaux visages comme Norman Reedus et Gabriel Byrne viennent enrichir le casting. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu en coulisses : tourné en 2022 sous la direction de Len Wiseman, le film a subi de lourds reshoots en 2024, orchestrés par Chad Stahelski, maître d’œuvre des épisodes précédents. Selon plusieurs sources, Wiseman aurait été écarté du projet, laissant planer une ombre sur la stabilité du film — une instabilité que la bande-annonce ne laisse heureusement pas transparaître.

Avec ses décors néon, ses fusillades stylisées, ses cascades millimétrées et son lance-flammes devenu argument marketing, Ballerina affiche clairement ses intentions. Mais au-delà du style, c’est aussi une stratégie économique assumée : les quatre premiers volets de John Wick, sortis entre 2014 et 2023, ont rapporté plus d’un milliard de dollars au box-office mondial. Pas étonnant, donc, que l’univers s’ouvre à de nouvelles figures, tout en maintenant le lien avec son mythe fondateur.

Et dans cette danse où la mort est une chorégraphie, Ana de Armas prouve qu’elle a tout pour faire de l’ombre à Keanu Reeves. Une chose est sûre : la saga est loin d’avoir tiré sa dernière balle.

   

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