Ne dit-on pas que les âmes sœurs ne supportent pas de rester l’une sans l’autre ? Après son défunt époux Aziz Saâd Allah en 2020, la comédienne et figure emblématique du cinéma marocain, Khadija Assad, s’est éteinte mercredi soir à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. La défunte, qui a allié « la grandeur de l’art à des mœurs honorables », a marqué le paysage cinématographique et dramatique national par un grand dévouement et un sens de l’éthique et de camaraderie professionnelle, indique le Syndicat Marocain des Professionnels de l’Art Dramatique.
Née à Casablanca et passionnée de théâtre, elle avait en effet rejoint le Conservatoire d’arts dramatiques de Casablanca, pour quatre ans d’études, où elle rencontre son compagnon de carrière qui devint aussi son mari. Après des succès dans le théâtre, le public redécouvre le couple dans les années 1977 à la télévision, avec la série à succès «Hia ou Houa». Dans les années 1980, Khadija Assad et son mari ont fondé une compagnie théâtrale, baptisé «Théâtre 80» avant de se rendre en France pour étudier la mise en scène.
En 2001, le couple revient à l’affiche de la première saison du célèbre sitcom «Lalla Fatima», diffusée sur 2M. Trois ans plus tard, Khadija Assad et son mari émigrent au Canada mais reviennent vivre au Maroc en 2008.
Dans sa filmographie, on cite également les films « Le match », « Les casablancais », « Number one »…