Si le continent africain ne représente qu’une infime partie du marché du jeu vidéo à l’heure actuelle, il devrait y prendre une place toujours plus grande à l’avenir, et connaître une croissance fulgurante, récemment renforcée par la pandémie du Covid-19.
Selon le cabinet SuperData, l’industrie du jeu vidéo a généré 139,9 milliards de dollars en 2020, ce qui représenterait une hausse de 12 % en un an. L’analyste Newzoo, lui, parle de 164,6 milliards de dollars en 2020. Quand au média sénégalais Socialnetlink, il évoque même un revenu de 177,8 milliards de dollars, ce qui représenterait une hausse de 23,1% par rapport à l’année précédente.
Une tendance qui ne devrait pas s’arrêter de sitôt, notamment dans le sillage d’une démographie galopante et d’une plus forte pénétration d’Internet : Newzoo estime que le gaming devrait peser 192 milliards de dollars cette année-ci.
Par ailleurs, entre 2015 et 2021, le nombre de consommateurs de jeux en Afrique subsaharienne est passé de 77 millions à 186 millions. C’est ce que présente comme estimations un récent rapport publié par Newzoo toujours et Carry1st. L’écrasante majorité joue à partir de son téléphone.
En somme, particulièrement du Ghana à l’Afrique du Sud, en passant par le Nigeria, l’Ethiopie et le Kenya, la région connaît un véritable élan pour le gaming et l’e-sport.
Et le Maroc dans tout cela ? Le royaume n’est en effet pas en reste et nullement à l’abri de cette tendance. Il y a lieu de citer dans ce sens la Fédération Royale Marocaine des Jeux Électroniques qui a pour mission de développer et promouvoir le sport électronique au Maroc et avec nos pays partenaires africains frères, tout en incorporant les valeurs d’engagement, de solidarité et surtout culturelles… Un pari donc sur l’avenir et le professionnalisme de cette industrie encore naissante et embryonnaire sous nos cieux.
