Le marché de l’art au Maroc continue de séduire collectionneurs et amateurs éclairés. Lors de sa dernière session, la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objets d’Art (CMOOA) a enregistré des ventes exceptionnelles, confirmant l’attrait croissant pour les grands noms de la peinture et de la sculpture modernes du pays. Spécialisée dans les œuvres du XIXe et XXe siècle, marocaines, françaises et internationales, la maison d’enchères joue un rôle clé dans la valorisation du patrimoine artistique.
Les œuvres de Farid Belkahia ont particulièrement brillé, avec Féminité (1980), une pièce réalisée en pigments et henné sur peau, adjugée à 1,58 million de dirhams, suivie de Hommage à Gaudí (1993), vendue pour 1,45 million de dirhams. Ces résultats témoignent du statut emblématique de l’artiste, dont l’héritage influence encore les générations actuelles.
Autre moment fort de la vente, une toile de Chaïbia Tallal, Marrakchi (1988), s’est envolée pour 355 000 dirhams, confirmant la place essentielle de cette artiste autodidacte dans l’histoire de l’art marocain. Parmi les autres signatures remarquées, Jilali Gharbaoui et Mohamed Ataallah ont également suscité l’intérêt des collectionneurs, avec des adjudications à plusieurs centaines de milliers de dirhams.
Au-delà des enchères publiques, la CMOOA propose aussi des ventes privées, permettant aux amateurs de se porter acquéreurs de pièces d’exception en toute discrétion. La maison accepte actuellement les consignations d’œuvres et objets d’art moderne et contemporain, offrant aux collectionneurs une estimation fiable et une stratégie de vente adaptée. Pour ceux souhaitant mettre en vente leurs œuvres, la date limite de consignation pour la prochaine grande vente aux enchères est fixée au 30 mai 2025.
Avec de tels résultats, le marché marocain confirme son dynamisme et son attractivité, positionnant Casablanca comme une plaque tournante incontournable pour l’art moderne et contemporain en Afrique du Nord.