Quinze ans après la mort de Michael Jackson, l’affaire de son héritage prend un tournant décisif. Le 21 août dernier, un tribunal d’appel californien a rendu un verdict en faveur des trois enfants de la star—Paris, Prince, et Blanket, aujourd’hui appelé Bigi. Cette décision vient clore une bataille juridique complexe qui les opposait à leur grand-mère Katherine Jackson, autour d’un héritage estimé entre 600 et 900 millions de dollars.
Au cœur du litige se trouvait la vente de 50 % du catalogue musical de Michael Jackson à Sony Music. Les trois enfants ont soutenu cette transaction, cherchant à garantir des revenus stables et à mettre fin aux disputes interminables. Katherine, de son côté, argüait que Michael aurait souhaité que ses biens restent dans la famille, loin des transactions commerciales. Toutefois, les juges ont statué en faveur des exécuteurs testamentaires, confirmant que le testament de Michael leur donnait le droit de gérer ses actifs comme bon leur semblait.
Cette vente, qualifiée de « plus grosse transaction sur le marché des catalogues musicaux », inclut des classiques intemporels tels que « Beat It » et « Bad », ainsi que des projets futurs comme la comédie musicale MJ et un biopic prévu pour 2025. Bien que cette décision mette fin à l’une des nombreuses batailles concernant l’héritage de Michael Jackson, des défis demeurent, notamment avec le fisc américain, qui pourrait encore exiger des paiements importants. Pour Paris, Prince, et Bigi, cette victoire est une étape vers la stabilisation de l’héritage complexe de leur père, tout en continuant à honorer sa mémoire.
