Un véritable tremblement de terre secoue le monde de l’intelligence artificielle. Son épicentre ? La Chine. Son nom ? Manus. Développé par la start-up chinoise Monica, il ne s’agit pas d’un simple modèle IA, mais d’un agent autonome, capable de penser, planifier et exécuter des tâches complexes sans intervention humaine.
Ce week-end, Manus a explosé sur la scène technologique, attirant l’attention des experts, des plateformes spécialisées et des forums dédiés à l’IA. Contrairement aux modèles existants comme GPT-4 ou Gemini, qui nécessitent des instructions humaines, Manus initie ses propres actions, prend des décisions et ajuste dynamiquement son approche. Grâce à son architecture multi-agents, il peut analyser des bases de données, optimiser des processus financiers, sélectionner des candidats à un emploi et même naviguer sur le web comme un utilisateur humain.
Pour l’instant, Manus n’est pas accessible au grand public. Son utilisation est limitée à une phase ultra restreinte, destinée à certains privilégiés. L’engouement est tel que des accès à cette version fermée se revendent jusqu’à 100 000 RMB (environ 13 900 $) sur des marchés secondaires.
Aucune date officielle n’a été annoncée concernant une ouverture au grand public, que ce soit gratuitement ou via un abonnement payant. Les analystes estiment que cette phase de test pourrait durer plusieurs mois avant une éventuelle commercialisation.
Cette percée chinoise survient quelques mois seulement après DeepSeek, un modèle IA conçu pour concurrencer les géants américains. Mais avec Manus, la Chine franchit un cap encore plus radical : l’émergence d’une intelligence artificielle autonome, indépendante et proactive, qui pourrait rebattre les cartes du leadership technologique mondial.
