Musique-vidéo : Joe Dassin toujours dans les mémoires

by La Rédaction

40 ans après sa mort, le chanteur français Joe Dassin reste gravé dans les mémoires de par ses tubes indémodables qui n’ont été oubliés. Il faut dire que sa voix chaleureuse, ses textes toujours d’actualité et ses rythmes musicaux entraînants trouvent toujours grâce aux yeux du public. Décédé le 20 août 1980 à 41 ans d’un infarctus du myocarde alors qu’il était en vacances à Tahiti, le crooner au costume blanc a écoulé plus de 50 millions de disques et fait l’objet de nombreux hommages.

   

Il était l’un des porte-drapeaux de la variété française. Aussi, ses tubes sont nombreux, au rang desquels : «siffler sur la colline, les Daltonla fleur aux dents‘Amériquele petit pain au chocolatles Champs-Élyséessalut les amoureuxl’Été indienet si tu n’existais pas…». Né aux États-Unis, il regagne la France au début des années 50, à l’âge de 12 ans. En effet, son père, Jules Dassin, ayant appartenu au parti communiste américain, était traqué à l’époque par le «maccarthysme» durant la guerre froide. 

Pour la petite histoire, Joe Dassin a obtenu son baccalauréat en 1956 à Grenoble, avec mention bien. Après le divorce de ses parents, il repart aux États-Unis où il avait grandi pour devenir médecin et écrivain de textes humoristiques. Il a passé avec succès un doctorat en ethnologie en 1961, à l’université du Michigan. Cependant, il a caché ce diplôme parce que selon lui, pour réussir dans la chanson en France, il était préférable de dire que l’on n’avait que le certificat d’études.

De retour en France, il devient animateur sur la radio RTL, où on lui propose d’enregistrer un disque en 1965. L’année suivante, la chanson «Bip-bip» le propulse sur le devant de la scène. Sa voix chaleureuse et ses influences musicales américaines séduisent instantanément le public. Après le succès des Daltons en 1967, il monte sur la scène de l’Olympia en 1969 et sort l’immense tube Les Champs-Elysées l’année suivante. Ci-dessous en vidéo, l’un de ses plus grands succès à savoir «l’été indien». 

 

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