Le monde de l’art marocain pleure la disparition de Naïma Lamcharki, décédée le 5 octobre 2024 à 81 ans. Figure emblématique du théâtre, du cinéma et de la télévision, elle a marqué des générations avec des rôles inoubliables dans des séries populaires comme Allal El Qalda et Tasqot al-Khail Tiba’an. Lamcharki a également été une figure incontournable du théâtre, jouant aux côtés des troupes les plus renommées du Maroc, telles que Al-Maamoura et Basateen.
Son talent exceptionnel lui a valu de nombreuses distinctions, notamment lors du Festival des radios arabes au Caire en 1998, où elle a remporté le prix de la meilleure performance vocale pour son rôle dans la série Amina. Sa carrière, riche et diversifiée, s’étend sur plus de vingt films, parmi lesquels Noces de Sang, Faten, La Bataille des Trois Rois, Lalla Houbbi et La Ruelle des Hirondelles.
Mais Naïma Lamcharki ne s’est pas limitée à l’art. Engagée dans des causes humanitaires, elle a été ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF et vice-présidente du Syndicat National des Professionnels du Théâtre. Toujours proche des questions liées aux droits de l’enfant, elle a également servi en tant que conseillère à l’Observatoire National des Droits de l’Enfant.
Son héritage, tant artistique qu’humanitaire, restera gravé dans l’histoire culturelle du Maroc, et son engagement continuera d’inspirer les générations futures.