La vie de Khayyam reste un mystère. Peu d’éléments historiques peuvent éclairer sur sa vie et son parcours. Les chercheurs pensent généralement qu’Omar Khayyam est né dans une famille d’artisans de Nichapur en Iran. Il aurait passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction du sheikh Muhammed Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyām étudie aussi sous la direction de l’imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorasan. Il laissera derrière lui un recueil de pensées et d’apophtègmes, intitulé : les quatrains. Un pur chef d’œuvre dédié à la vie.
“ Cette roue sous laquelle nous tournons Est pareille à une lanterne magique. Le soleil est la lampe ; le monde l’écran ; Nous sommes les images qui passent.”
“Avant notre venue, rien ne manquait au monde. Après notre départ, rien ne lui manquera.”
“ Deux jours, cependant, me laissent indifférent : celui qui est parti hier et celui qui arrivera demain.”
“Dans l’agitation je suis venu au monde, Et de la vie je n’ai rien appris, sauf à m’en émerveiller; Nous avançons à contrecoeur, ignorant Pourquoi nous sommes venus, où allés, où étions dans ce monde.”
“La nuit n’est peut-être que la paupière du jour.”
“Sois heureux un instant. Cet instant c’est ta vie.
“Limite tes désirs des choses de ce monde et vis content.”
“Ceux qui par la science vont au plus haut du monde Qui par leur intelligence, scrutent le fond des cieux Ceux-là, pareils à la coupe du ciel La tête renversée, vivent dans leur vertige.”
“Les savants et les sages les plus illustres ont cheminé dans les ténèbres de l’ignorance. Pourtant, ils étaient les flambeaux de leur époque. Ce qu’ils ont fait ? Ils ont prononcé quelques phrases confuses, et ils se sont endormis.”
