On s’en sortira si nous incluons dans le « nous » tous les êtres vivants et au-delà l’équilibre de la nature
On s’en sortira quand on admettra qu’une civilisation avait atteint son paroxysme au vu de l’inégalité de répartition des richesses à travers le monde
On s’en sortira si, enfin, on comprend :
Que les lois de la nature sont au-dessus des lois créées par l’homme
Que le vrai capital n’est pas celui qu’on a créé mais celui qui est autour de nous
Que le monde n’est pas là pour servir l’homme mais bien au contraire
Qu’on ne peut justifier l’inaction devant des catastrophes naturelles pour des raisons économiques, sinon les catastrophes nous atteindront
Qu’on ne doit pas rémunérer les métiers que par leur complexité mais aussi par leur nécessité pour le fonctionnement d’une société, par l’exposition de la santé des individus, et par la vulnérabilité de ces derniers
Que le taux de CO2 n’est pas dangereux pour la planète seulement mais pour l’homme aussi, sinon la nature peut très bien faire disparaitre la cause du CO2 (l’homme) pour préserver le reste
On s’en sortira si les scientifiques et les médecins trouvent une solution, mais ça serait qu’une trêve avant la réapparition d’un nouveau fléau si on ne revoit pas tout le système
On s’en sortira si nous reconnaissons que l’homme évolué n’est pas celui qui se rapproche de la machine comme on nous le présentait mais, au contraire, celui qui se rapproche le plus de la nature.
On s’en sortira si, enfin, on admet que le vrai virus pour la planète jusqu’à maintenant était l’homme, tout est question de perspective.
En somme, on s’en sortira si l’humanité retrouve sa place d’humilité
Et puisque l’espoir est le début de toute solution, osons l’affirmer : on s’en sortira.
