Égérie d’Intimissimi et de Jean-Paul Gaultier, la top-model Irina Shayk s’est fait discrète sur ses origines religieuses, effaçant l’Islam de son nom. Certains diront que cela lui aurait permis de faire carrière, notamment aux États-Unis.
Difficile d’échapper ces derniers mois à l’image d’Irina Shayk, égérie de Jean-Paul Gaultier pour la campagne de promotion de son parfum «Scandale». Faut-il y ajouter les publicités récurrentes pour, entre autres, la lingerie Intimissimi ou les marques Max Mara, Burberry et Hugo Boss. Avec des centaines de couvertures de magazines de mode à son actif (dont plus d’une trentaine dans Vogue), la jeune femme d’origine russe, née en 1986 à l’extrême-sud de la chaîne de l’Oural et à proximité du Kazakhstan, a aussi défrayée la chronique people pour ses liaisons avec le footballeur Cristiano Ronaldo, puis l’acteur Bradley Cooper. Malgré une telle surexposition médiatique, elle est peu connue sous son véritable patronyme de Shaykholislamova, déclinaison russe de «Cheikh/Chef de l’Islam». Faut-il souligner que son père, Valery Shaykholislamov, est ce que l’on appelle un Tatar de la Volga, une minorité musulmane et turcophone. Et du fait de son nom, il est également un descendant d’une famille de dignitaires religieux, notamment de «cheikhs de l’Islam».