À l’occasion de la 81e édition de la Mostra de Venise, ce 1er septembre, Richard Gere, figure incontournable du cinéma hollywoodien, a fait une déclaration pour le moins surprenante concernant son rôle emblématique dans Pretty Woman. Aujourd’hui âgé de 75 ans, l’acteur a abordé ses souvenirs de tournage avec Julia Roberts, laissant entendre, non sans humour, que la magie qui opère à l’écran ne reflétait pas nécessairement une alchimie réelle entre les deux stars.
Un duo de légende, vraiment ?
En 1990, Pretty Woman est devenu un succès instantané, captivant des millions de spectateurs et inscrivant le duo Richard Gere-Julia Roberts dans la légende des comédies romantiques. Pourtant, à en croire Gere, cette alchimie apparente pourrait bien être le fruit d’un habile montage. Lors de la Mostra de Venise, ce 1er septembre, il a plaisanté devant le public : « Honnêtement, il n’y avait aucune alchimie ». Cette remarque, lancée avec malice, a provoqué les rires de l’audience vénitienne. Elle étonne d’autant plus que la complicité entre Edward, l’homme d’affaires un peu rigide, et Vivian, la prostituée au grand cœur, semble palpable à l’écran.
Improviser pour mieux surprendre
L’une des scènes les plus iconiques de Pretty Woman, où Edward joue du piano dans un hôtel avant de succomber à la séduction de Vivian, est en réalité née d’une improvisation. Richard Gere a raconté comment le réalisateur Garry Marshall lui avait demandé de se mettre au piano pour une scène improvisée : « Je jouais un morceau sombre, un reflet de la complexité de mon personnage. » Ce moment non prévu a donné naissance à une scène inoubliable, révélant la part d’ombre et de vulnérabilité d’Edward, ce qui a permis d’approfondir le personnage au-delà de son image d’homme d’affaires distant.
Un succès inattendu pour un film sans prétention
À l’époque du tournage, ni Richard Gere ni Julia Roberts ne pouvaient imaginer que ce film, qu’ils considéraient comme un projet sans grande envergure, deviendrait un phénomène culturel. Lors de son intervention à la Mostra de Venise le 1er septembre, Gere a évoqué ce succès surprenant : « Nous avons simplement fait un film, sans savoir s’il trouverait son public ». Pourtant, le public a été conquis par cette histoire d’amour moderne, improbable et touchante. Pretty Woman a non seulement brisé les records de box-office, mais il a également redéfini le genre de la comédie romantique, devenant l’un des films les plus rentables de son temps.
L’impact d’une scène culte
L’anecdote de la scène du piano révèle une vérité souvent cachée du cinéma : la spontanéité peut parfois créer les moments les plus authentiques et mémorables. C’est ce genre de moments qui a contribué à élever Pretty Woman au rang de classique, bien au-delà de ses ambitions initiales. En improvisant, Gere et Marshall ont capturé une vérité émotionnelle qui a touché le cœur du public, prouvant que parfois, les plans les plus réussis sont ceux qui ne sont pas planifiés.
Une alchimie construite à l’écran
Si la réalité de leur collaboration n’était pas aussi magique qu’elle paraît, il n’en demeure pas moins que Richard Gere et Julia Roberts ont su créer à l’écran une alchimie qui continue de fasciner des générations de spectateurs. Leur performance dans Pretty Woman reste l’une des plus emblématiques du cinéma moderne, et bien que Gere ait plaisanté sur leur manque d’alchimie réelle lors de son intervention à la Mostra de Venise, il est indéniable que leur duo reste l’un des plus mémorables du grand écran.