«Slow life», littéralement «vie lente» ; c’est en quelque sorte la cadence quotidienne dans laquelle beaucoup d’entre nous se sont retrouvés en raison du confinement. L’occasion de travailler pour certains via le télétravail, d’échanger, de lire, de discuter, de partager encore plus de moments de vie avec les siens, même si parfois tout n’est pas au beau fixe et que certaines tensions familiales peuvent vite surgir. Il faut dire que la vie quotidienne plonge généralement l’être humain dans une course frénétique où lutter pour maintenir sa survie constitue une quête essentielle. Retrouver et prendre le temps d’apprécier les choses, telle est la revendication du mouvement «slow». Par ces temps de pandémie, nombreux sont ceux qui lui accordent plus de crédit et qui en font la promotion sur les réseaux sociaux.
Concrètement, le «slow movement» ou «slow life» a fait son apparition dans les années 80, à la suite du constat évident que nous sommes victime du stress de la vie moderne. De cette «slow life» est venu se greffer plusieurs dérivés dont la «slow city» qui désigne une ville ayant pris des mesures pour ralentir le rythme de vie. On parle aussi de «slow business», de «slow parenting», de «slow food». Prendre du temps pour soi avant tout chose et en offrir aux autres si possible. Difficile en quelques mots de cerner l’ensemble des contours de ce mouvement de vie, mais en voici quelques grands traits histoire d’en saisir l’idéologie.
Concrètement, les fervents défenseurs de ce mouvement livrent quelques-uns de leurs secrets. Ils préconisent, par exemple, de ralentir l’activité mentale et, surtout, de ne pas se laisser aller au stress. Par ailleurs, il s’agit de prioriser les tâches, de se fixer des objectifs de vie personnelle et/ou professionnelle, mais aussi des objectifs intermédiaires pour pouvoir les réaliser. Ils soulignent également le fait de pouvoir apprendre à relativiser et à faire la différence entre l’urgent et l’important. Prendre du recul sur les situations, accepter que l’on ne puisse pas tout gérer ni tout contrôler, adopter le «lâcher-prise», c’est-à-dire la capacité de se détacher de quelque chose qui ne nous convient pas, qui nous emprisonne ou qui nous fait souffrir.
En optant pour un style de vie minimaliste, les adeptes de ce concept assurent que le corps s’enrichit, que l’on consomme moins et que l’on contribue à sauver la planète tout en prenant soin de soi et de ses proches. Tout un programme ! Sachez que de nombreux ouvrages sur le développement de soi à travers la «slow life» existent et permettent d’appréhender ce mode de comportement.