Textile : le secteur de l’occasion a le vent en poupe

by David Jérémie

Le secteur du textile ayant été frappé par la crise sanitaire liée à la Covid-19, les marques ont révisé leur stratégie. Certaines d’entre elles ont investi le marché de l’occasion et ont ouvert des espaces dédiés en plein cœur de leurs boutiques.

Objectif : drainer une clientèle à la recherche d’une offre à petit prix et d’un nouveau mode de consommation, mais aussi séduire une cible client plus soucieuse de valeurs écologiques au rang desquels le recyclage pour éviter le gaspillage. Par ailleurs, le boom du commerce en ligne comme la marque Vinted en France constitue une manne financière alléchante qui suscite de plus en plus l’intérêt des opérateurs.  

   

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À titre d’exemple, Kiabi a investi récemment le segment du vêtement d’occasion. L’enseigne de prêt-à-porter a ouvert un premier espace avec des articles vendus 40 à 80 % moins cher que le neuf. Par ailleurs, elle propose des articles de plusieurs marques différentes et récupère auprès de ses clients des vêtements de seconde main en échange de bons d’achat à utiliser dans la boutique.

Du coup, la grande distribution veut aussi sa part du gâteau de ce segment du vêtement d’occasion. Alors que la crise sanitaire a redoré leur blason dans la mesure où ils ont réussi à maintenir à flot leurs rayons alimentaires, plusieurs d’entre eux se sont lancés dans le créneau. De quoi brandir l’argument également écologique et redonner du pouvoir d’achat aux clients qui ont essuyé les affres de la pandémie. À titre d’exemple, Auchan en France propose désormais un espace «seconde main» dans plusieurs de ses hypermarchés.

Des partenariats qui font écho à ceux noués entre «Thred Up», une plateforme de revente de textile de seconde main en ligne très connue aux États-Unis et deux enseignes populaires, «Macy’s» et «JC Penney». Selon une étude de GlobalData, d’ici 2028 les ventes de produits d’occasion vont atteindre 64 milliards de dollars aux États-Unis.

   

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