C’est un genre cinématographique qui a connu son apogée au début du 20ème siècle avec l’âge d’or des studios hollywoodiens, avant d’être réinventé par les cinéastes européens dans les années 60, dont un certain Sergio Léone. Généralement, l’action se déroulait en Amérique du Nord, plus spécialement aux États-Unis, lors de la conquête de l’Ouest dans les dernières décennies du XIX ème siècle. Un homme a pleinement symbolisé ce genre cinématographique, à savoir John Wayne. Retour en quelques mots sur la carrière de cet immense acteur américain.
John Wayne, plus exactement Marion Michael Morrisson, naît le 26 mai 1907 dans l’Iowa. Issu d’une famille modeste, le jeune homme se fait de temps en temps un peu de sous en prenant un poste d’ouvreur dans un petit cinéma. Et à n’en point douter, c’est ce petit boulot qui provoquera en lui le déclic pour cette passion du 7ème art. En effet, il découvre à l’époque sur grand écran l’acteur Rudolph Valentino et rêve de lui ressembler un jour.
Pour la petite histoire, John Wayne ne savait pas monter à cheval, détestait les armes à feu, n’avait jamais vu de cow-boy de sa vie, était intimidé par les jeunes filles et allait à l’université pour devenir avocat et jouait au football américain.
Repéré grâce à sa stature, il commence à faire de la figuration dans différentes productions hollywoodiennes. Mais petit à petit, il gagne en notoriété et parvient à s’imposer comme la référence du héros solitaire, servant chevalier et tombeur de ses dames, des westerns. Proche des réalisateurs John Ford et Howard Hawks, il devient très rapidement la vedette de westerns cultes, à inscrire parmi les chefs-d’œuvre de la discipline dont «Rio Bravo», «L’Homme qui tua Liberty Valance» ou encore «La Prisonnière du désert».
Dans le courant des années 1960, John Wayne profite de sa notoriété pour tourner une fresque épique baptisée «Alamo» qui retrace le parcours de Davy Crockett au moment de l’indépendance du Texas. Véritable incarnation du type de l’Américain patriote, l’acteur s’est engagé tout au long de sa vie pour le parti républicain. Surnommé «The Duke», l’acteur, producteur et réalisateur, devenu la référence du cow-boy solitaire dans les westerns, tira sa révérence le 11 juin 1979.
