Sara Ouhaddou s’inscrit aussi dans cette démarche où le design social occupe une grande place. Entre tissus, zellij et d’autres matériaux qui sont autant de supports pour donner corps à des idées novatrices, Sara Ouhaddou fait partie aujourd’hui d’une nouvelle génération de jeunes talents très prometteurs. Après avoir été designer chez des marques connues mondialement comme Lancôme et Armani, Sara Ouhaddou a pris sur elle de travailler dur pour préparer le savoir-faire des anciens artisans dans une logique simple: ne pas laisser le temps et la modernité faire voler en éclat tout un héritage séculaire. Cela s’est traduit à travers trois projets au Maroc, La remise au goût du jour de la broderie de Tétouan, la création de zellij à l’Ourika et la réinterprétation du tapis Bou-Charouite. L’un des deux grands tapis rebaptisés Bou-Oumlil («Blanc», en berbère) a été montré à Marrakech lors de l’exposition Féminin Pluriel. L’autre a atterri aux États-Unis pour être montré aux designers et artisans de l’International Studio & Curatorial Programme de New York.
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