On l’appelle la dame de fer. Après un premier mandat réussi, la patronne des patrons a été plébiscitée pour un second mandat qu’elle compte bien mettre à profit pour poursuivre son combat pour la défense des intérêts des chefs d’entreprises. Et les prémices de ses grandes ambitions pour ce nouveau mandat sont déjà là. En effet, le patronat marocain dispose désormais de son propre groupe parlementaire à la Chambre des Conseillers. Une première au Maroc qui porte les empreintes de Miriem Bensalah, et qui démontre également l’envergure de l’influence de cette grande figure de la vie publique. Les conseillers de la CGEM siègent dorénavant dans les commissions du Parlement où ils défendent les intérêts des entreprises, et bien évidemment le programme qui a permis à Miriem Bensalah d’être réélue. D’ailleurs, la CGEM a déposé, fin janvier, une proposition de Loi organique relative aux conditions et modalités d’exercice du droit de grève. Il faut dire qu’à travers cette représentativité, la CGEM, sous l’impulsion de Miriem Bensalah se renforce davantage en tant que puissante force de propositions. Et son aura ne se limite pas seulement aux quatre points cardinaux du Royaume. Grâce à sa vision en matière de diplomatie économique, elle a réussi, en complément des actions menées par l’Exécutif, à ouvrir de nouvelles frontières aux relations du Maroc avec, notamment, les pays subsahariens.
Miriem Bensalah, présidente de la CGEM : la voix de la sagesse
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