Le mariage entre deux êtres humains de différents univers, passés, histoires s’avèrent déjà compliqués. Mais qu’en est-il lorsque ce sont les nationalités, les cultures, les religions qui diffèrent ? Voire s’opposent. Le mariage d’un couple mixte au Maroc semble être un véritable parcours du combattant. Témoignages de ceux qui se sont promis à la vie à la mort, malgré les embûches.
«Si être célibataire est un drame au Maroc, il faut croire que se marier avec un étranger est un péché! Être célibataire – même heureux de l’être et de le vivre – c’est Chouha, mais à deux avec un non-marocain, non-musulman c’est un très Hchouma. Les autorités le font bien comprendre » confie Zina, qui vient d’épouser l’amour de sa vie, un étranger résident au Maroc depuis des années qu’elle a rencontré à Marrakech. Si son mariage était censé être le plus beau jour de sa vie, il est vite devenu un cauchemar éveillé. «A peine chez l’Adoul, en guise de premier pas pour accéder à la liste des papiers, l’échange tourne au vinaigre. Très vite je me vois pointée du doigt » continue Zina, qui s’est vue dire de la part du Adoul, expressément : «Vous voulez vous marier avec un étranger. C’est votre problème ! Avec un marocain, ça va vite. Avec un étranger c’est comme ça. C’est votre choix et à nous de faire des investigations». Pourtant, le futur mari de Zina est résident au Maroc depuis plus de 14 ans. Il a un métier de représentation et parle même Darija. « Qui vous dit que ce n’est pas un terroriste ? Il est peut-être recherché par Interpole et vous ne le savez pas» rétorque le Adoul, visiblement réfractaire et d’emblée contre cette union. Il leur demande d’apporter beaucoup de papiers : Certificat de célibat, de fiançailles, de naissance, de résidence, de travail, de nationalité… «De nationalité ?
Mais j’ai le passeport et la carte nationale ? » répond Zina. « Pas pareil… et un certificat de santé et un autre prouvant que vous n’êtes pas enceinte » continue l’Adoul. « Parce que vous-êtes aussi Gynécologue ? » s’amuse Zina, pas du tout amusée par la situation et qui ne vit que le début d’un tourbillon de folie. L’échange houleux se solde par un changement de Adoul mais le prochain sera «pareil mais en version polie». Des entretiens pour le moins décalés parfois, incompris des couples que les autorités ont en face. « Je me souviens d’une question qui m’a laissée perplexe, même si il y a de cela 10 ans. On m’a demandé le nom de mes maitresses de maternelle. Cela m’avait étonné. Quel est le lien avec mon mariage ? Avec le fait que je souhaite épouser un marocain ? » se demande Marie, mariée à Hamza en 2011, qui selon son expérience, se souvient des procédures longues mais pas forcément du côté des autorités marocaines, c’est plutôt du côté des autorités françaises. «C’est la procédure adoulaire. Pour la faire reconnaitre en France, c’est compliqué».

A la recherche d’une nationalité ?
De nationalité canadienne, Salima El Boussouni se souvient d’une anecdote drôle dans le bureau de la cour de la famille, le monsieur qui vérifiait le dossier a vu le passeport. Il lui demande si elle la résidence canadienne, elle lui répond qu’elle a la nationalité canadienne. «Mais pourquoi tu veux te marier avec lui si tu as déjà la nationalité». «Parce que je l’aime» lui répond-elle. Une réponse qui les a faits rire. Cette dernière, qui a décidé de se remarier avec le père de son enfant, Kevin Mehdi Vaudry, s’est vue confrontée à un chemin semé d’embûches. « Je me suis mariée 2 fois avec le même, j’ai eu droit à la même chasse au trésor 2 fois. C’est très long et très compliqué. La 2e fois même si on avait déjà un enfant ensemble ça nous a pris 6 mois avant d’avoir notre autorisation de mariage. On avait dû avoir recours à un avocat parce qu’à chaque fois, un document manquait. Et le temps d’en préparer un, l’autre devenait obsolète. On ne s’en sortait plus» confie la styliste de profession qui a eu la vague impression que tout le monde voulait la dissuader de se marier avec un «étranger». «Pour le premier mariage je comprends. Mais la deuxième fois ! C’est le père de mon enfant. Au lieu de me faciliter les choses et me permettre de me remarier, j’ai eu le temps de changer d’avis plusieurs fois. En attendant, pendant la procédure, on a rencontré deux couples qui se sont vu refuser leurs mariages. L’un d’eux était visiblement pour un mariage blanc mais le deuxième non, on avait discuté avec eux. Ils sont sortis du bureau en pleurant. C’était très triste à voir». Pour Ilyass, le parcours était aussi «infernal». «Pourquoi vous avez choisi le Maroc et pas l’Europe ? tu l’aimes vraiment ou c’est juste pour les papiers ? Pourquoi une étrangère mécréante et pas une marocaine musulmane ? Ce sont les questions qui sont revenues même de la part des autorités qui étaient censées de sceller notre mariage. En plus les gens sont souvent très curieux d’avoir les détails privés de notre vie intime» confie ce dernier qui avoue que sa femme, a dû préparer un dossier à la fois coûteux et fatigant. Quant à Nadia, même combat. Elle et son mari se sont dits oui en France pourtant. «Nous avons voulu légaliser notre union à l’Ambassade du Maroc en France, mais l’accueil a été très froid surtout quand ils ont su que nous avions déjà un enfant (issu du couple, mais hors mariage). On s’est senti jugé et malmené. Ils n’avaient clairement pas envie de nous aider à faire ces démarches. On n’a pas du tout insisté. Je me suis sentie mal à l’aise, presque honteuse de n’avoir pas suivi les protocoles». Suivre le protocole ou pas, les témoignages des différents couples se suivent et ne se ressemblent pas. Chacun a vécu l’expérience à sa manière, qu’il ait suivi les règles à la lettre ou pas. «Nous tentons, mon fiancé et moi de commencer quelque part. Il va sans dire que nous ne sommes ni orientés ni assistés. De son côté, l’administration de son pays lui confirme un envoi de papiers officiels dans une durée 15 jours. Confirmation honorée. De mon côté, on me confirme que je vais beaucoup ramer. Je sonde des amies en couple mixte et tente de trouver une espèce de séquencier à suivre. Je tente d’entamer les procédures pour obtenir les attestations et les certificats divers et variés à la Moukata3a, Wilaya, reMoukata3a pour un papier qui surgit de nulle part, puis re Wilaya. Tous les jours en espérant trouver les fonctionnaires en charge. Absents pour déplacements, congés, pause déjeuner (à 10 heures), disparition subite. Inutile de préciser que certaines administrations n’ont pas été informées de la pandémie… Aussi, il est devenu très vite nécessaire de sortir quelques billets pour avancer » continue Zina. La question de l’argent revient souvent, la procédure est couteuse. «On s’est marié au Maroc puis on a fait valider l’acte en France. Il y avait plusieurs papiers à rassembler mais dans mon souvenir, rien d’illogique ou trop compliqué. C’était beaucoup plus cher par contre et l’Adoul a tout fait pour en gratter encore plus. Il a essayé par exemple de nous faire croire qu’il faut payer un extra pour pouvoir avoir notre acte dans deux jours au lieu de deux semaines. On a aussi dû payer une belle somme pour un traducteur au tribunal alors que madame parle darija surtout que les questions étaient basiques» confie Ayoub.
Quant à la violence verbale, et les remarques déplacées, Salima n’y échappe pas, Zina non plus. « « Ah celle-là elle s’est bien débrouillée, elle s’est mariée à un Américain, elle a la nationalité ». C’est ce que je m’entends dire souvent. J’explique à chaque fois que je suis tombée amoureuse, que je n’étais pas à la recherche d’une nationalité »

Plus difficile qu’un mariage « normal » ?
Oui un mariage mixte nécessite plus de formalités; conformément à l’article 65 du DAHIR N°1.04.22 DU 12 HIJA 1424 (3 FEVRIER 2004)
PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N° 70.03 PORTANT CODE DE LA FAMILLE, communément appelée la MOUDAWANA, le mariage mixte est soumis à des conditions pour sa validité précise maître Kenza Chraïbi. «Ce ne sont pas des problèmes en soi; ce sont des conditions de validité du mariage. Si l’on réunit les documents nécessaires, c’est très simple! Bien sûr la religion du mari est une condition sine qua non au mariage avec une marocaine et de fait musulmane, et, d’autre part la nationalité doit être prouvée et les documents administratifs du pays d’origine sont nécessaires » continue l’expert. «La paperasse adoulaire démarre avec la conversion à l’islam, du conjoint. On comprend pourquoi nos voisines tunisiennes ont mené cette guerre contre la conversion obligatoire du conjoint étranger, non obligatoire pour conjointe étrangère et a choisi son prénom musulman. Une des questions portait sur les 5 piliers de L’Islam. Mon conjoint étant au Maroc depuis longtemps, il a répondu sans difficultés. Évidemment l’adoul, lui a demandé les raisons de cette conversion. Question piège à laquelle ne surtout pas répondre :
«Pour pouvoir me marier.» Cela peut-être un grand frein à l’obtention du Graal qui permet de continuer la course vers les multiples enquêtes et autres joies administratives pour accéder en fin aux accords, bénédictions des uns et des autres. Parfois dans une enveloppe scellée que nous n’avons pas le droit d’ouvrir mais seulement de remettre à une autre administration, à l’autre bout de la ville » se souvient Zina. «La chose importante qu’il faut faire pour ces mariages mixtes est pour le conjoint étranger à se convertir à l’islam pour des questions d’héritage surtout. En cas du décès du père, si l’épouse étrangère n’est pas convertie à l’Islam, elle et ses enfants seront sans doute lésés. C’est un gros problème de société chez nous au Maroc. Aussi bien pour une femme Marocaine, et encore plus pour l’épouse étrangère non convertie d’un marocain» rappelle Kamil dont la mère est française et qui s’est à son tour marié à une française. Pour Soumaya, la procédure est aussi longue que fastidieuse : « Mon mari a dû se convertir à l’Islam, avoir un 2ème prénom (surnom), le consulat de France nous a convoqués pour enquête, publication des bans 2 mois, ensuite après mariage musulman civil chez Adouls, obtention du contrat de mariage officiel, traduction, et transférer pour validation au consulat ». Quand à Zina, qui a décidé de rentrer au pays il y a 3 ans, après l’élection de Trump, elle ne s’attendait pas à ce que son rêve du retour se transforme en cauchemar. « Mon mari s’est converti à l’Islam après la mairie et pas avant. Il fallait changer. On m’a demandé de lui faire un certificat comme s’il était devenu musulman avant la mairie. Mais la mairie ne demande pas cela ! C’est au niveau du consulat. Mon mari s’est d’ailleurs converti au Maroc et par amour de la religion qui lui a été expliquée. On nous a demandé de tricher ». Le couple marié depuis des années a voulu faire valider son mariage au Maroc. Un mariage déjà confirmé au consulat du Maroc à New York. «On s’est marié aux États-Unis et au Maroc. On s’est marié à la mairie et on est allé au consulat marocain basé à New-York pour faire valider notre mariage. On a eu les témoins et on a eu le certificat de mariage. Et on a la fête au Maroc il y a 10 ans. Quand on s’est installés au Maroc et que mon mari a dû faire la carte de résidence, on m’a dit que le certificat n’était pas valide. Il fallait le faire valider auprès du tribunal de la famille qui nous a dit que ce n’était pas un document officiel. Quel est donc la fonction d’un consulat ? Cela nous a pris 9 mois au tribunal en payant un avocat très cher». Pour Farah, l’expérience est autre :
« Pour mes parents qui se sont mariés étudiants, ils se sont mariés au consulat il y a de cela une soixantaine d’années et pour nous mon mari et moi on s’est marié avec les adouls et ensuite on a transcrit notre mariage au consulat français. C’était rapide et facile mais je me suis mariée il y a 30 ans encore une fois je ne sais pas comment ça se passe aujourd’hui ».

Hostilités ?
«Après des mois de stress et d’allers et retours souvent vains, où en tant que femme marocaine, l’on se rend compte que les administrations publiques sont un espace hostile et encore archaïques. Beaucoup de femmes, rencontrées – assistantes ou de secrétaires- souffrent sincèrement de la violence d’un quotidien où leurs chefs : caïds, Khalifats, mokkadems, chefs de départements et autres les dénigrent » se souvient Zina qui avoue que la wilaya de police, à son grand étonnement, a été une belle surprise d’ouverture d’esprit de présence féminine à des postes importants. « C’est d’ailleurs une femme remarquable qui nous a fait l’enquête ». Mais l’enchantement retombe très vite. « On arrive à l’ultime papier du le jour ou la veille de signature de l’acte : Le certificat prouvant que je ne suis pas enceinte. Sur ce certificat, il doit être notifié que je ne suis pas enceinte et que mon «UTÉRUS EST VIDE ». Mon médecin a qualifié cette procédure de barbare. Nous savons tous que l’intimité est un mythe dans notre société. Je ne savais pas que l’on pouvait s’immiscer dans l’utérus des femmes avec l’accord des autorités ». Violences psychologiques en tout genre, les procédures pour le mariage sont vécues comme un choc. Surtout quand il y a refus. « La reconnaissance de notre mariage a été rejetée 3 fois. Le tribunal nous a même demandé d’aller voir ailleurs, de demander à d’autres couples comment ils avaient fait. On a demandé à un couple d’Américains qui avaient eu recours à une apostille qui traduit le mariage américain au mariage marocain. Cela nous a coûté une fortune » confie Zina. Pour Nadia, plus positive, avec du recul : « On a tout de même vécu des moments délicats lors des contrôles de police ou à l’enregistrement à l’accueil d’un hôtel. Notre acte de mariage français ne suffisait pas toujours. On avait l’impression d’être parfois un couple illégitime. Aujourd’hui, on en rit ». Quant à Ilyass, il vit la différence au quotidien : « On vit l’arnaque au quotidien. Dans un parking lambda, on m’a déjà demandé 50dhs parce que ma femme est blonde et je fais typé européen. On ne cesse de nous augmenter les prix partout où l’on va ».
La vie normale…
« De mon côté (musulman), il a été très bien accueilli. Au début, ils avaient des préjugés du français «irrespectueux envers la famille», «coureur de jupon», « se sentant supérieur aux arabes». Il a été tout le contraire. Il avait besoin de se sentir utile et aimé par ma famille. Il l’a exprimé clairement ce qui l’a beaucoup aidé. Il est de nature simple et accessible. Son côté papa poule et adorant la vie de famille a séduit tout le monde. Il a dû revoir sa manière de se tenir devant mes parents (ne pas me tenir la main ou m’embrasser) ou de parler (éviter le langage trop familier). Il a vite compris et l’a accepté. De son côté, il n’y a eu aucun problème. Sa famille a l’habitude de la diversité et du métissage » explique Nadia, qui confie qu’au quotidien, contrairement à ce que l’on pense, il n’y a pas vraiment de difficultés. « Il accepte ma culture et l’adopte en ma présence et avec ma famille. Quand il est dans sa famille, il fait ce qu’il veut. Il a accepté de donner un prénom musulman à notre fils et de le faire circonscrire. A contrario, je dois accepter de fêter Noël (sapin de noël, père noël…) et fêter Pâques. Il y a des ajustements tous les jours, mais on arrive à trouver une solution très facilement. Aucun de nous n’est catégorique, on fait des efforts pour permettre à l’autre de se sentir bien. Je trouve que ces deux cultures sont complémentaires et non opposées. En discutant avec des amis de culture non mixte, j’ai l’impression qu’ils vivent les mêmes ajustements au quotidien ». Pour Marie, il est clair que son intégration dépend de son statut personnel de résidente française au Maroc depuis des années. Cela n’a rien à avoir avec son mariage. « Nous sommes logés à la même enseigne. On nous demande, la même attestation de mariage à chaque réservation d’hôtel, même si l’on se présente avec nos enfants ». Pour Farah, la difficulté n’est pas dans le couple mixte forcément mais dans le choc des classes. « Pour le choc des cultures, oui des fois on le sens mais en ayant été au lycée Lyautey,
le choc des cultures est là même quand tu es marocain à cent pour cent. Il y a toujours une rivalité entre le lycée Lyautey et les lycées marocains donc je ne pense pas que ce soit spécifique aux enfants de couples mixtes ». Pour Nadia, la clef de tout est la confiance et la communication. « Nous faisons chacun des concessions. Je ne vais pas te cacher que c’est souvent lui qui cède, mais les fondements de l’éducation sont très semblables dans ces 2 cultures : la politesse, la propreté, l’éducation. Notre fils se sent marocain quand il est chez ses grands-parents marocains et il se sent français quand il est chez grands-parents français. Rien n’a changé entre nous. Par contre, l’arrivée de notre enfant lui a permis d’être vraiment accepté par la famille. il est devenu le père du 1er petit-enfant de la famille ». La double culture est une richesse, et la mixité est belle. C’est aussi l’avis de Kamil. « A notre niveau, nous pensons que c’est un avantage car nous bénéficions de deux cultures et des avantages de chaque pays finalement. 2 langues maternelles, deux passeports, deux cultures…il faut savoir en tirer les avantages. On se sent aussi différent. Nos enfants sont «gaouris» et il y a de la jalousie. Il est plus difficile aussi pour nos épouses étrangères de s’intégrer facilement auprès des «locaux». Il peut y avoir une barrière de la langue et de la façon de penser. La femme en Europe est plus libre qu’au Maroc. Certaines facettes comportementales locales marocaines peuvent être également plus compliquées à vivre pour une étrangère au Maroc. Je parle du statut de la femme et de l’éducation locale ». Mais qu’en est-il quand on ne peut même pas en arriver là ? Quand l’union est compromise, et si elle fait la force, elle s’épuise avant même d’avoir commencée. Tel est le regret de Zina. « Mon regret ?
Peut-être de m’être mariée au Maroc. Je recommande à toutes de le faire à l’étranger dans la mesure du possible… ce n’est pas toujours possible ni simple mais cela évite des scènes dignes d’un mauvais film de série B, où certaines connaissances ont vu leur couple se fragiliser et parfois même se terminer avant même de commencer, notamment lorsque le conjoint ne connait pas la culture, ni les aléas de notre administration » …
Les Documents exigés sont :
1- Le cas du mariage d’un marocain avec une étrangère:
Pour le fiancé Marocain
• Une attestation administrative du fiancé ou une copie de l’acte de divorce ou le jugement définitif du divorce en cas de mariage antérieur
• Un extrait d’acte de naissance
• Une copie du casier judiciaire ou de la fiche anthropométrique en cas de naissance au Maroc ou du casier judiciaire national (Ministère de la Justice Direction des Affaires Pénales et de la Grâce) en cas de naissance à l’étranger
• Un certificat médical
• Une copie de la carte d’identité nationale
• Quatre photos récentes
Pour la fiancée étrangère
Une attestation de capacité pour contracter le mariage, délivrée par l’ambassade ou le consulat du pays de la fiancée, certifiée conforme par le Ministère des Affaires Étrangères
Une copie de l’acte du divorce ou le jugement définitif du divorce en cas de mariage antérieur
• Une copie de l’acte de naissance conforme au livret d’état civil
• Un certificat de résidence délivré par le pays d’origine ou par les autorités compétentes du pays d’accueil si l’intéressée est résidente au Maroc ou dans tout autre pays autre que son pays d’origine, en prenant en compte la durée de validité
• Un Certificat de nationalité délivrée par les autorités de son pays ou par les services consulaires de son pays au Maroc
• Une copie du casier judiciaire ou de la fiche anthropométrique, si la fiancée est née au Maroc ou du casier judiciaire national (Ministère de la Justice Direction des Affaires Pénales et de la Grâce) si elle est née à l’étranger
• Une déclaration de confession au nom de la fiancée étrangère, certifiée conforme ou une copie certifiée conforme à l’acte de conversion à l’Islam ou tout autre moyen justificatif prouvant sa confession
• Un certificat médical
• Une copie de la première page du passeport attestant la date d’entrée au Maroc
• Quatre photos récentes.
2- Le cas d’une marocaine désirant de se marier avec un étranger:
Pour le fiancé étranger
• Une attestation de capacité à contracter le mariage, délivrée par l’ambassade ou le consulat qui représente le pays du fiancé étranger certifiée conforme par le Ministère des Affaires Étrangères
• Une copie de l’acte du divorce ou le jugement définitif de divorce en cas de mariage antérieur
• Une attestation justifiant sa profession ainsi que son revenu
• Un certificat de résidence délivré par le pays d’origine ou par les autorités compétentes du pays d’accueil si l’intéressé est résident au Maroc ou dans tout autre pays que son pays d’origine en prenant en compte la durée de validité
• Une copie certifiée conforme de l’acte de conversion à l’Islam ou tout autre moyen justificatif prouvant sa confession musulmane
• Un extrait de l’acte de naissance conforme au livret d’état civil
• Un certificat de nationalité délivré par les autorités de son pays ou par les autorités consulaires accréditées au Maroc
• Une copie du casier judiciaire en cas de naissance au Maroc ou du casier judiciaire national (Ministère de la Justice Direction des Affaires Pénales et de la Grâce) en cas de naissance à l’étranger
• Un certificat médical
• Une copie de la première page du passeport attestant la date d’entrée au Maroc
• Quatre photos récentes.
Pour la fiancée Marocaine
• Une attestation administrative de la fiancée ou une copie de l’acte de divorce ou le jugement définitif du divorce, en cas d’un mariage antérieur
• L’accord de tuteur certifié conforme pour la mineure
• Un extrait d’acte de naissance
• Une copie de la carte d’identité nationale certifiée conforme
• Une copie du casier judiciaire ou de la fiche anthropométrique en cas de naissance au Maroc ou du casier judiciaire national (Ministère de la Justice Direction des Affaires Pénales et de la Grâce) en cas de naissance à l’étranger.
• Quatre photos récentes
Alors que pour un mariage entre deux Marocains il suffit de réunir le documents suivants:
– Une copie intégrale de l’acte de naissance des deux fiancés ;
– Une attestation administrative relative aux fiancés;
– Un certificat médical concernant chacun d’entre eux;
– Une copie certifiée de la CIN