Jerome Cohen Olivar, le libre arbitre fait peur

by Abdelhak Najib

Pas si simple de parler de sexualité dans un contexte socio-culturel où les forces en puissance vont à l’encontre de ce que l’essence même du sexe évoque; plaisir, liberté, amour, jouissance dans son expression la plus large. Il faut donc, à mon avis, prendre en compte dans cette complexe équation, des centaines d’années de conditionnement religieux, de tabous, d’interdits. Une fois ce paramètre intégré à notre équation, on se retrouve avec un gros sac de noeuds. (avec ou sans jeu de mots, à vous de voir). il y a, nous le savons tous, une scission dans notre société entre l’élan de liberté qui souffle sur les voiles de notre navire, et en face, un courant frontal rétrograde qui n’a d’autres agendas que de repousser tout ce qui a trait au libre arbitre. Car, le libre arbitre fait peur. il fait peur, car il évoque l’expression de nos fantasmes les plus fous, de nos désirs, de notre envie de croquer ce fruit doux à souhait. On se rapproche du pêché originel. de la génèse. Faut-il voir le sexe comme un simple outil de procréation, ou avons- nous le droit de jouir sans contrepartie, pour la beauté du geste, pour le plaisir, pour s’amuser, pour vivre. Vivre et c’est là où le bât blesse, car notre système de croyance, même s’il respecte la vie, nous en promet une autre, plus belle, plus lumineuse, plus jouissive. Alors que faire? vivre et exprimer pleinement sa sexualité quelle qu’elle soit ou attendre de mourir en espérant que ce soit la fête là haut?

   

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