Diplômé des Arts et Métiers, Resk Blaghmi commence sa carrière professionnelle chez PSA en 1999 avant d’intégrer l’année suivante Royal Air Maroc en tant d’ingénieur en maintenance aéronautique. Il revient dans le secteur automobile en 2011 à la SMEIA comme directeur de l’après-vente pour Mini, BMW et Rolls Royce. Il est directeur de Jaguar et Land Rover depuis mars 2016. Par f. M.
Quel est votre premier souvenir avec la voiture ?
C’est celui d’un kart tout terrain que l’on fabriquait dans les ateliers des Arts et Métiers à Bordeaux.
Cela m’avait impressionné d’arriver aux Arts et de voir des gens passionnés en train de fabriquer eux-mêmes, entre élèves, leur propre voiture.
Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?
Pour mes trajets du matin, c’est la radio et dans ce cas j’écoute Atlantique. Le soir, c’est plutôt de la musique en général et mes goûts musicaux penchent vers le trip hop avec des groupes comme Portishead, Massive Attack, Morcheeba, le rock avec le groupe Offspring et la musique électronique.
Quelle était la première voiture que vous avez achetée ?
Il s’agissait d’une Fiat Bravo à l’occasion de mon premier salaire. C’était, je crois me souvenir, une Bravo équipée d’un bloc 1,9 l. Une voiture bien motorisée, un peu sportive avec de la reprise, ce qui m’a séduit par rapport à mon budget.
Quelle est votre voiture de rêve ?
Peut-être allez-vous penser que je roule pour ma marque mais je ne peux pas trouver mieux que la Jaguar F-Type. Et ce, quelque que soit les versions, coupé ou cabriolet, les deux variantes étant très réussies. Certains pourraient penser Bugatti Veyron ou autres supercars mais il faut rester raisonnable… une Jaguar F-Type c’est déjà une belle voiture de rêve.
Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?
Contrairement à certains, je reste très positif. Je trouve que les conducteurs marocains ont bien évolué par rapport à certains comportements. Le port de la ceinture de sécurité est bien rentré dans les habitudes, les deux roues mettent désormais le casque. Quand je rentre le soir tard, je reste agréablement surpris de voir des gens arrêtés tout seul au feu rouge, ce qui n’était pas le cas avant. Alors, on a beau râler et dire que l’on conduit mal mais comparer à d’autres pays, ça évolue.
Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?
Une petite route côtière comme la R 301 entre Casablanca et Oualidia. Il y a des virages permettant d’apprécier la tenue de route et les reprises de sa voiture et, tout le long, l’océan. C’est plutôt plaisant. Ailleurs, j’apprécie les autoroutes allemandes pour le plaisir de conduire sans limitation de vitesse.
Faut-il être passionnépour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ?
Oui, je pense qu’il faut être absolument passionné par la voiture mais il est vrai que dans ce secteur, tous ceux qui y travaillent en général ont la chance de pouvoir être passionné par l’automobile. Le contraire serait dommage. De mon côté j’ai toujours été passionné par le design automobile, par la technologie également, ma formation d’ingénieur n’y est sans doute pas étrangère. Beaucoup d’élèves des Arts et Métiers choisissent l’industrie automobile.