Hicham Drissi est l’un des plus grands chercheurs marocains qui exercent à l’étranger. Vice président au département d’orthopédie à l’université d’Omery à Atlanta, il axe ses travaux sur le squelette humain et les cellules souches pour améliorer la vie des autres.
Il le dit avec beaucoup de sincérité et de conviction: « la recherche est pour moi une mission ». Pour Hicham Drissi, 48 ans au compteur, grand chercheur à Omery University School of Medecine à Atlanta, aux Etats Unis, spécialisé dans le squelette humain, dédier sa vie à la recherche dans le cadre d’études et d’expérimentations poussées pour améliorer la vie des autres «n’est pas un sacrifice, mais un plaisir», car cela participe pour le chercheur marocain de sa philosophie de vie qui est de : «voir le bénéfice des autres avant le nôtre», pour le bien de tous. C’est dans cette optique, que Hicham Drissi a choisi la recherche au lieu d’exercer le métier de médecin. Après des études brillantes à Paris, avec à la clef un diplôme de biologie à l’Université René Descartes, obtenu en 1997, il s’envole aux USA. Il fait un passage par l’université du Massachussets et devient ce qu’on appelle dans le jargon médical : « un chercheur intensif ». Ce qui veut simplement dire que Hicham Drissi ne fait que cela : chercher, expérimenter, travailler d’arrache pied pour faire avancer la médecine en trouvant des pistes efficaces pour soigner les autres et les aider à mieux vivre. Et il prend sur lui le système squelettal humain, les problèmes liés aux os, au cartilage, au disque pour cibler les techniques les plus efficaces pour éradiquer la souffrance et lutter contre la douleur, puisque comme on le sait tous depuis plusieurs décennies: « la qualité de vie des humains dépend surtout du squelette». L’Objectif étant une médecine personnalisée et adaptée à chacun de nous selon sa génétique» pour de meilleurs résultats. Dans ce sens, ce type de recherches pré-cliniques qui sont l’apanage de Hicham Drissi, focalisent sur ce que peut être la médecine du futur pouvant régénérer ce qui ne le peut plus. D’où l’importance du travail sur les cellules souches, la génétique et la biotechnologie. Trois composantes essentielles qui doivent aller de concert pour créer ce qu’on peut appeler cette grande révolution de la médecine de demain. Pour Hicham Drissi, le but ultime est de « globaliser la médecine grâce aux recherches sur la thérapie cellulaire ».