Dans un écrin de luxe et de sérénité, où l’histoire s’écrit au présent, la Mamounia dévoile ses nouveautés après de longs mois de travaux pendant le confinement. Au programme, deux restaurants dont les cartes sont tout droit sorties de l’imaginaire du chef Jean-Georges Vongerichten, entre l’Europe et l’Asie, le tout sublimé de la pâtisserie fine de Pierre Hermé. Voyage gastronomique et cure de jouvence au cœur de l’Hivernage et de ses oliviers centenaires.
Le luxe à la Mamounia est une expérience à part, c’est vivre la volupté autrement. L’accueil est touchant de bienveillance et l’odeur des couloirs plonge dans une atmosphère sereine qui promet déjà que tout ira bien. Dans la tradition de l’élégance tout en étant dans le confort, dans la sophistication et le raffinement d’une histoire, d’un centenaire, l’atmosphère des chambres est étudiée pour que les clients soient plongés dans un passé, une histoire, un vécu. Marbre, zelliges, zouac, les matières nobles sont un mélange délicat de traditions et de modernité. Le tout, avec vu sur un jardin aux senteurs d’agrumes pour se connecter à la beauté de la nature et du vrai. Une expérience de vie ponctuée par des moments de bien être au Spa, au bord de la piscine, dans la nouvelle salle de cinéma à côté du Bar Churchill ou encore l’expérience culinaire à couper le souffle. Pause dans le temps, voyage dans les saveurs du monde assuré.
L’Asiatique par Jean-Georges : Ensemble c’est tout
Dans l’ancien restaurant italien, où un certain Guillermo Del Torro pour ne citer que lui trouvait ses aises, se trouve maintenant la table asiatique qui propose de rendre hommage à une gastronomie aussi riche que raffinée. Le chef doublement étoilé Jean-Georges Vongerichten, y met de l’inspiration voyageuse de l’Asie du Sud-Ouest. Un choix subtil qui permet de parcourir les saveurs, les épices et la cuisine riche de destinations comme le Vietnam, le Cambodge, les Philippines…Une cuisine riche et variée que le chef a revisitée à sa sauce, avec des créations originales et des propositions pour le moins surprenantes. Les vapeurs aux petits pois, gingembre et oignons croustillants sont un délice, les Tempuras à l’aubergine, miel, feta ne peuvent que faire l’unanimité. C’est dans une ambiance de partage, où les plats sont servis au milieu de la table que le restaurant propose de vivre cette expérience culinaire hors du commun qui fait honneur aux végétariens avec des plats autour des légumes croquants, des amateurs de viande ou poisson avec des spécialités comme le Saint Pierre poêlé, le Poulpe glacé au Yuzu Kosho rouge ou encore le faux filet de bœuf Wagyu, véritable star de la carte.
L’italien par Jean-Georges : Big Italy
Dans l’ancien restaurant marocain, transformé, désormais ouvert, le restaurant italien prend ses aises pour proposer une expérience de cuisine à la Mama italienne, dans le luxe et le raffinement. Les traditions de la Trattoria sont respectées, il y a de la subtilité, de la passion, de l’amour et de la générosité dans les plats. Au Crudo et entrée, le Carpaccio de saumon aux copeaux de radis, vinaigrette capucine, le Tartare de thon épicé aux olives noires, concombre, avocat et menthe ou encore le Carpaccio de Saint Jacques au piment vert, pistache, citron vert et menthe font de l’œil mais ne détournent pas les regards et les papilles de la traditionnelle Burrata aux tomates du potager et basilic ou encore de l’inévitable Ricotta faite maison et revisitée aux fraises, huile d’olive et pain grillé. Rien de tel pour se préparer au plat principal où le choix est presque cornélien. On ne sait où donner de la tête, puisque comment choisir entre les pizzas raffinées au feu de bois, les pâtes fraîches ou les plats ensoleillés comme le homard rôti au feu de bois, origan, citron et piment, la côte de bœuf croustillante, frites de polenta, sauce au chianti et piment fumé ou encore les Aubergines au parmesan en croûte de panko, tomate fondue, mozzarella, pepperoncini et basilic ?