Et si on remontait, à travers ces quelques pages, dans le temps, plus exactement à l’aube des années 70-80 afin de se remémorer les modèles automobiles mythiques qui ont contribué sûrement à éveiller la passion automobile chez certains ? Sans parler du fait qu’ils ont été, au même titre que les acteurs, élevés au rang de stars ? Florilège de quelques-uns de ces modèles qui ont fait parler d’eux.
Ford Mustang » Bullit
C’est en 1964, que Ford dévoilait à New York sa Mustang, un engin sportif dédié aux jeunes Américains issus du baby-boom. Sous le capot, on retrouve un six-cylindres en ligne de 2,8 litres, voire un V8 de 4,3 litres, ayant même grimpé par la suite à 4,7 litres. Faut-il se souvenir que la Mustang était disponible en coupé hardtop ou en cabriolet, la carrosserie fastback n’apparaissant qu’en 1965. Conduite par Steve McQueen dans les rues de San Francisco dans le célèbre film policier «Bullitt», cette dernière a marqué des générations de cinéphiles, notamment avec une course poursuite restée dans les annales.
3,7 millions de $
Ferrari Testarossa » Miami Vice
C’est en 1984, que la Ferrari Testarossa a fait son apparition dans l’univers des sportives de caractère. Dessiné par Pininfarina, son design ne passe vraiment pas inaperçu. À l’avant, la calandre de type «flat noze» reçoit des phares escamotables, signe distinctif rare, réservé aux voitures de sport. Sous le capot, on retrouve un V12 de 390 chevaux permettant à l’engin de flirter allègrement avec les 290 km/h. Une silhouette et des performances qui ont certainement séduit les concepteurs de la série télévisée Miami Vice et qui ont été allouées aux deux têtes d’affiche de la série, à savoir Sonny Crockett (Don Johnson) et Ricardo Tubbs (Philip Michael Thomas), le bolide.
À partir de 100 000 €
Citroën DS 21 » Les Aventures de Rabbi Jacob
La Citroën DS 21 est probablement l’un des modèles que l’on aperçoit le plus dans les films de Louis de Funès. Ce fut le cas, entre autres, dans Les Aventures de Rabbi Jacob, un film mythique franco-italien sorti en 1973 et réalisé par Gérard Oury. Pour mémoire, l’engin a été commercialisé par Citroën entre 1955 et 1975, tout d’abord en berline puis en break, mais aussi dans une version cabriolet. Révolutionnaire par bien des aspects au regard de sa ligne pure extrêmement audacieuse et son confort intérieur de belle facture grâce à sa suspension hydraulique, la Citroën DS a aussi marqué des générations de cinéphiles.
11 000 Euros
Lamborghini Countach » L’Équipée du Cannonball
Si la Miura a marqué durablement l’histoire de Lamborghini, la Countach en a fait autant. Vedette surprise du salon de Genève en mars 1971, le prototype expérimental de la LP 500 (LP pour Longitudinale Posteriore) a été exposé aux côtés de la nouvelle Miura SV. Un concept qui recevra ensuite l’appellation définitive de Countach. Sous le capot, le V12 délivre 440 chevaux ; de quoi friser les 300 km/h en vitesse de pointe. Un modèle qui a crevé l’écran dans «L’Équipée du Cannonball». L’aventurier J. J. McClure décide de participer à une course de voiture illégale à travers tout le pays. Les participants devront tout faire pour surmonter les difficultés et faire face à la police et gagner la course.
Plus de 200 000 €
Lotus Esprit V81 » Pretty Woman
Il n’y a pas que dans la saga de James Bond que la Lotus Esprit a fait sensation. En 1990, elle tient une place de taille dans Pretty Woman. Il s’agit de l’un des films romantiques les plus connus dans l’histoire du cinéma. Modèle phare de Lotus, l’Esprit est apparu en 1975 en deux versions, le premier s’équipant d’un quatre cylindres, et le second d’un V8. Après Pretty Woman, l’Esprit fera à nouveau une apparition remarquée dans Basic Instinct en 1992. Dans ce thriller en effet, l’inquiétante Catherine Trammell (Sharon Stone) et son amie Roxy conduisent également deux Lotus Turbo SE, l’une noire et l’autre blanche.
Entre 50 000 et 100 000 €
Ferrari 308 GTS » Magnum
C’est en 1977, qu’apparaît la 308 GTS avec le «S» pour «Scoperta» (découvrable). Digne remplaçante de la Dino 206 GT, elle se voulait une version dite «targa» de la 308 GTB, avec laquelle elle partageait les mêmes composantes mécaniques. Équipée d’un moteur V8 à carburateur de 3,0 litres installé entre ses deux essieux, la 308 GTS dispose d’une puissance de 252 chevaux et d’un poids total dépassant à peine les 1 000 kilos. De quoi lui permettre d’exécuter le 0 à 100 km/h en seulement sept secondes. Une 308 GTS qui, durant les années 80 est apparue au cours de la quatrième saison de la série et qui a fait la gloire de Tom Selleck et de ses fameuses moustaches.
Moins de 100 000 €
Porsche 928 » Risky Business
Au rayon des voitures mythiques, du cinéma américain, la Porsche 928 conduite par Tom Cruise dans Risky Business (1983), une comédie dramatique américaine écrite et réalisée par Paul Brickman, tient une place à part. Dans le détail, ce modèle date de 1979. C’est d’ailleurs le premier modèle du constructeur allemand à recevoir un V8 installé en position avant. Il se voit animé au choix par une boîte de vitesse manuelle à cinq rapports ou automatique. Il faut dire que la disposition de ce bloc en position avant ne sera pas du goût des «porschistes» de la première heure qui vouent un culte exclusif à la mythique 911 et à son fameux «flat 6». Toujours est-il qu’elle connaîtra un grand succès aux USA. À noter, que l’équipement est très complet pour l’époque.
Entre 20 000 et 500 000 €
Mercedes 450 SL » Le Flic de Beverly Hills
Dédiée aux marchés américains principalement, la version 560 SL du cabriolet Mercedes-Benz a été grandement plébiscitée par les stars des années 80. Une découvrable qui disposait d’un V8 de 5,6 litres de cylindrée développant 230 chevaux. De quoi redonner un petit coup de boost aux ventes de ce cabriolet qui a été pensé pour séduire outre-Atlantique. Avec son intérieur luxueux, ses finitions rigoureuses, ce cabriolet est rapidement devenu lui aussi une star du petit écran, tant pour les séries télévisées que pour de grosses productions hollywoodiennes, au rang desquelles American Gigolo avec Richard Gere et surtout dans le Flic de Beverly Hills avec en tête d’affiche Eddy Murphy.
Moins de 50 000 €
Mini Classic » Braquage à l’italienne
Créée par Alec Issigonis et commercialisée en 1959, la Mini a toujours été capable d’offrir un maximum d’espace aux quatre passagers, dans le gabarit le plus compact possible. Elle étrenne des roues de 10 pouces, affiche une longueur contenue à 3,02 mètres et se voit animée par un quatre-cylindres de 848 cm3. Passée dans le giron de BMW, la marque renaît de ses cendres avec succès au début des années 2000, se taillant la part belle dans de nombreuses scènes de poursuite du film de Gary Gray (Braquage à l’italienne) paru en 2003, un remake du film «L’or se barre» (1969). À noter, que Charlize Theron et Edward Norton sont à l’affiche de ce long métrage.
À partir de 10 000 €
Porsche 911 Turbo » Bad Boys
Pour les passionnés de sportives de caractère, Bad Boys, réalisé par Michael Bay, demeure un passage obligé. Et pour cause, on y découvre une superbe Porsche 911 «964» Turbo 3,6 litres aux mains de Will Smith. Un engin qui, au passage, dispose de plaques d’immatriculation françaises. Cette grosse GT passe de 0 à 100 km/h en 5 secondes seulement, le 1 000 m s’effectuant en 19″ secondes, assorti d’une vitesse maximale de 270 km/h. Une voiture de sport très à l’aise sur l’asphalte, procurant à chaque fois un grand plaisir de conduite, qui plus est, cette 3,6 litres 964 turbo qui ne déroge pas à cette règle et demeure un vrai achat passion.
À partir de 100 000 €