Une berlinette à moteur central chez Lotus succédant aux Elise, Exige et Evora et qui vient se mesurer aux Porsche 718 Cayman et autres Alpine A110, telle est la vocation même de l’inédite Emira. Et contrairement aux nouvelles tendances actuelles en matière de sportives électrifiées, l’engin ne jure que par des blocs thermiques essence.
Alors qu’Alpine et Jaguar ont d’ores et déjà annoncé se convertir au tout électrique à l’horizon 2025, Lotus rechigne encore à franchir totalement le pas. Propriété du chinois Geely, la firme d’Ethel sera toutefois bien présente prochainement sur le marché du zéro émission avec l’hypercar Evija. Toujours est-il qu’elle n’a pas abandonné complètement le moteur à combustion interne dont la douce mélodie viendra agrémenter le cockpit de la berlinette Emira, mais aussi les tympans des passants.
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Il semble bien que les premières livraisons soient prévues courant 2022 avec sous le capot un 3,5 litres V6 d’origine Toyota. Surprise à double détente puisqu’un quatre-cylindres, en l’occurrence le 2,0 litres turbo AMG de la Mercedes A45 est également prévu. Des blocs dont les puissances s’échelonneront de 360 à 400 chevaux au lancement et qui devraient être animés par des transmissions manuelles ou automatiques et à double embrayage au choix. Dans tous les cas, l’Emira chaussera du 20 pouces et des pneus développés spécialement pour elles, dont une option Michelin Pilot Sport Cup 2 pour les pistards.
